1. Le copain de faculté (3)


    Datte: 29/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... bien que toujours souriante, elle resta silencieuse jusqu’au moment où il referma la porte derrière eux.
    
    — J’étais curieuse de découvrir ta tanière. Je l’imaginais ressemblante à ton commerce de livres anciens. Le moins que je puisse en dire, c’est que je ne suis pas déçue. Je retrouve ici la même ambiance qui me pousse à rêver. Tu permets ? J’ai très envie de découvrir ton bel appartement.
    
    Avant qu’il n’ait pu s’exprimer, la jeune femme entreprit de visiter les lieux. Il n’était pas vraiment surpris, il la vit avancer dans le couloir ouvrant les portes les unes après les autres. Cécilia lui semblait vraiment détendue, à son aise. Elle entrait et ressortait, il la regardait faire. Cécilia émit plusieurs fois ce sifflement déjà entendu, signe que ce qu’elle découvrait lui plaisait. Cela l’amusait de la voir agir et d’utiliser le sifflement que jusque là il pensait être une habitude masculine. Ce constat le fit rire et prendre conscience qu’il vivait dans un joli cadre qu’il ne percevait plus. Jamais, il ne s’était senti riche et pourtant, depuis toujours il vivait au milieu de trésors. Pendant tout le temps que dura ...
    ... la visite improvisée, il attendit la jeune femme dans l’entrée. Il souriait en l’imaginant découvrir l’appartement et son mobilier. Il commençait à trouver le temps long quand elle revint vers lui en affichant un large sourire. Elle s’approchait avec la main droite levée et le pouce en l’air.
    
    — Mince ! Cet appart est digne d’un palais, c’est immense, il y a une grande cuisine, quatre chambres, le salon, le bureau, la salle à manger, la bibliothèque, l’entrée de service. Sans oublier, bien sur cette jolie salle de bains. Il manque la ou les chambres de bonnes. En plus, tu as tout l’étage pour toi. Il est magnifique, j’aime tout. Je m’imagine volontiers arrivant en calèche dans la cour.
    
    — Euh... oui, c’est vrai, il y en a quatre dans le grenier. Autrefois, la famille possédait l’immeuble, ce n’est plus le cas.
    
    — Je pense qu’il y a suffisamment d’espace pour fonder une belle famille. J’ai un peu soif. Et si tu m’offrais une boisson ?
    
    Cécilia lui prit la main pour l’entraîner vers le salon. Sébastien en souriant se laissa guider jusque dans la pièce où il s’empressa de servir ce que la jeune femme lui demandait. 
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