Le copain de faculté (3)
Datte: 29/12/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... en plaisantant comme à leur habitude ils refermèrent la boutique. Il s’attendait à ce qu’elle lui fasse une bise et parte de son côté, il n’en fut rien. Contre toute attente, elle lui prit le bras tout en l’incitant à se mettre en route. Il en conclut qu’elle voulait l’accompagner chez lui. Il émit un petit rire en se disant qu’elle voulait certainement équilibrer les choses parce qu’elle n’était jamais venue chez lui.
— J’aurais cru que ce genre d’attitude ne te plairait pas parce que cela fait penser à un vieux couple ou à un couple de vieux.
— Ah ! C’est donc pour cela que tu as ri.
Ils se déplacèrent en silence jusqu’à son domicile tout en se tenant par le bras. Il s’amusait de la sentir ainsi accrochée à son bras tout en essayant d’accorder son pas au sien. Il se garda bien de lui dire comment faire et au début leurs hanches se heurtèrent souvent.
— Hum ! Cet immeuble est digne d’un bibliothécaire de haut vol, il a au moins l’âge de la boutique.
— Très juste ma chère, il appartient à ma famille depuis toujours, enfin pas complètement. Ha ha ! C’est vrai, tu n’étais jamais venue. Cela n’a vraiment rien de comparable avec le tien qui est récent.
— Au fait, je parie que tu as dormi avec la culotte rose que je t’ai prêtée. Elle te faisait un joli postérieur, même si ton asticot y était un peu écrasé. Alors cela t’a plu ?
Au moment où elle lui parlait, il entrait les chiffres du code dans le boîtier électronique. Il ne s’attendait pas à ce que cela ...
... revienne sur le tapis à ce moment-là. Le dernier chiffre entré étant erroné il dut recommencer la manœuvre. Entendre la question dans la rue le fit rougir, il respira de soulagement en entendant le bruit du verrou magnétique libérant la porte. Il s’effaça pour laisser entrer la jeune femme dans le passage carrossable. Il attendit que la porte soit refermée pour envisager une réponse.
— Hi hi ! Mon coquin vient de rougir comme une donzelle.
— Ce matin, tu n’as pas voulu en parler et tu as attendu d’être dans la rue pour le faire. Tu ne penses pas que...
— Hé ! Tu dis être mon chéri, à moins que j’aie mal compris tes paroles, je pense être en droit de te poser des questions.
— Oui... c’est vrai, j’ai dormi avec, ce tissu n’est pas désagréable à porter. Oui, elle moule bien mes fesses. Oui, j’avais le sexe un peu aplati. Voilà, j’espère que tu es satisfaite.
Il la regardait d’un air mitigé, à la fois légèrement contrarié et content. La discussion était dorénavant close. Il avait bien vu le regard de la jeune femme en entrant dans le passage. Le nombre de boîtes aux lettres l’avait renseigné, elle savait qu’il y avait une dizaine de familles habitant l’immeuble. Ce fut pourtant elle qui lui prit la main pour l’inciter à la conduire jusqu’à la porte de son domicile. En pénétrant dans la cour intérieure, elle émit un petit sifflement d’admiration. Ce qui le fit sourire, il attendait maintenant des questions qui ne devraient pas tarder. Contrairement à ce qu’il pensait, ...