1. Le copain de faculté (3)


    Datte: 29/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... disant que malgré ses grimaces elle restait tout de même très jolie.
    
    — Ben, vendredi soir, comme la grosse gourde que je suis, j’ai laissé mes clefs sur le bureau.
    
    — Ce qui n’est pas bien grave, cela peut arriver à n’importe qui. Le plus simple c’est la ranger systématiquement dans ton sac après utilisation. Mais nous n’allons pas faire toute une histoire pour un petit truc.
    
    La jeune femme en s’approchant de lui en souriant lui adressa un regard interrogateur avant de lui déposer un baiser sur les lèvres. Cette petite attention le fit sourire, même si elle l’avait invité à partir d’une manière inattendue leur relation était établie. Il était intrigué par ce regard, mais il se borna dans un premier temps à ouvrir le magasin. D’un geste galant, il s’effaça pour l’inviter à entrer.
    
    — Pourquoi me regardais-tu comme ça tout à l’heure ?
    
    Il vit la jeune femme sourire largement avant de lui répondre. Par moment, il lui trouvait un air mutin, voire coquin. À cet instant, c’était ce qu’il ressentait et il lui trouvait un petit côté de sorcière.
    
    — À voir ton regard, j’ai l’impression que tu te prends pour superwoman. Avec son regard capable de voir au travers des choses. Bon, si tu n’as pas envie de répondre, garde-le pour toi.
    
    — Hou ! Mais c’est qu’il est presque en colère. Mon petit patron chéri, il va te falloir attendre, le livreur vient d’arrêter son camion devant le magasin. Et si j’ai bonne mémoire, nous allons être occupés toute la journée.
    
    À peine ...
    ... eut-elle terminé sa phrase que le tintement de la clochette annonçait l’ouverture de la porte. Le livreur annoncé se dirigeant vers eux, Sébastien se dit que la réponse viendrait peut-être beaucoup plus tard. L’estimation de la charge de travail se vérifia, la journée s’écoula sans qu’ils aient vraiment eu le temps de parler. Sébastien fut tout de même content de vérifier qu’ils s’entendaient toujours aussi bien. Par moment, il se sentait enivré par l’odeur du parfum de la jeune femme. Il devenait évident pour lui qu’il l’aimait de plus en plus. Le souvenir de ce qu’elle lui avait dit la veille l’incitait à la prudence et surtout à faire preuve de patience. La journée touchait à sa fin et Sébastien se sentait fatigué. Il n’avait qu’une hâte, c’était de rentrer pour pouvoir se détendre.
    
    — Nous avons travaillé comme des n..., des galériens, je n’en peux plus, je suis mort.
    
    — Hi hi ! Fais gaffe à ce que tu dis, les gens sont tellement cons maintenant. Un procès est vite arrivé, les racialistes sont aux aguets.
    
    — Oui, je n’ai rien dit d’extraordinaire, pourtant j’ai eu envie de déraper un peu, je sais, mais j’ai le droit de parler comme bon me semble. La connerie ambiante règne en maître sur la société.
    
    — Qu’en pense Seb, mon joli patron, pouvons-nous tirer le rideau et rentrer ?
    
    Cela fit sourire Sébastien, c’était l’employée qui venait d’annoncer la fin de la journée. Il se dit que s’il ne faisait pas plus attention, bientôt elle lui mangerait bientôt sur la tête. Tout ...
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