Catho coincée - Histoires de Sexe

Catho coincée

... merde, la petite salope était pucelle…
— Quoi ?
— Ben oui, regarde, ça saigne !
— Oh ben merde alors.

Il se retira de sa bouche pour aller voir. Effectivement, quand Raymond trouvant la mignonne toute trempée avait voulu y rentrer son zob d’un coup sec et jusqu’au fond, il avait dépucelé Viviane Des Combres qui pleurait maintenant toutes les larmes de son corps pour un pucelage douloureusement perdu.

— Ah ben, merde ! Fallait qu’j’arrive à cinquante-cinq piges pour dépuceler une petite. Putain, c’est la première fois de ma vie.
— Mouais, commenta Gaston, moi, à part mes trois filles, j’ai jamais rien dépucelé. Ça se fait rare la pucelle de nos jours.

Puis il se tourna vers la jeune femme en la redressant doucement :

— Ben pourquoi tu nous l’as pas dit, mignonne, on aurait fait plus doucement. On pouvait pas savoir.
— Ben c’est vrai, disait Raymond visiblement embêté, j’avais dans l’idée que de te faire du bien.
— Pis à ton âge, encore pucelle, ça existe pas. Pouvait pas deviner.

La douleur était passée, les deux nigauds avaient l’air vraiment tarte, ce qui leur sert de pantalons sur les chevilles et en pleine débandade, Viviane en aurait presque souri. Elle se calma un peu, encore secouée de sanglots. Gaston maintenant l’entourait de son bras presque tendrement, paternellement. Il lui libéra les mains et l’entraîna doucement vers ce qui lui servait de paillasse. Elle s’y écroula assise, offrant une image pitoyable, ses gros seins à l’air posés sur ses ...

... jambes écartées, marquées de deux petits filets de sang. Il voulut l’essuyer avec un immonde torchon qui lui servait de mouchoir, elle le repoussa préférant utiliser son chemisier sans boutons. Puis elle enfila sa veste, y pressant avec difficulté ses mamelles libres.

— Vous m’avez… violée, murmura-t-elle très émue.
— Oh ! Tout de suite les grands mots. On voulait juste te faire reluire un peu le tiroir à plaisir.
— Ben c’est sûr, reprit Raymond, t’aurais pas été pucelle qu’à l’heure qu’il est tu braillerais comme une perdue en disant « encore, encore ».
— Vous croyez ça ?
— Jusque-là, toutes les donzelles qu’on a ramonées, elles ont jamais porté plainte.
— Ben non, on connaît bien la taule, mais jamais pour avoir fait plaisir à une dame.

Ils avaient l’air vraiment ennuyés, piteux comme deux enfants pris en train de faire une bêtise. Elle les trouva presque « humains ».

— Il faut que je vous pardonne, comme Jésus a pardonné.
— Ah ben y avait longtemps qu’elle avait pas ramené ses bondieuseries. Mais regarde un peu, s’il existait ton bon dieu, crois-tu qu’on serait là nous, viré par nos femmes, virés par nos familles, virés par nos patrons, virés par les HLM, virés par les flics ?
— On était d’honnêtes travailleurs, moi, tourneur et Raymond, livreur. On s’est fait virer y a dix ans quand la boîte a fermé. Impossible de retrouver du boulot. On a tout fait : du jardinage, du bricolage, on a ramassé les poubelles, tout. Personne a voulu nous embaucher. Nos gonzesses ...