1. Catho coincée


    Datte: 29/12/2021, Catégories: f, fh, fhh, inconnu, religion, grosseins, groscul, sales, odeurs, entreseins, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, exercice, initiat, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    « Catho coincée », ils l’avaient traitée de « catho coincée ». Viviane Des Combres n’en revenait pas. Le sang battait dans ses tempes, elle sentait le rouge sur ses joues et même jusque sur sa poitrine. Son cœur cognait, sa gorge était sèche, une mèche de son chignon, habituellement toujours impeccable, venait flotter devant ses lunettes dorées, sa respiration était courte et haletante. Elle rentra dans le hall du collège-lycée privé dont elle était la Conseillère Principale d’Éducation, la surveillante générale, disait-on auparavant, grimpa le plus vite qu’elle le pouvait l’escalier qui menait à son logement de fonction, et se jeta sur son carnet près du téléphone.
    
    — Allô ? Père Rivière ? Bonsoir, mon père, c’est Viviane… Mon père il faut que je vous voie de toute urgence… Il vient de m’arriver une… agression scandaleuse… Oh merci, mon père, je viens immédiatement.
    
    Elle prit son sac à main, ses clés, et croisa soudain son image dans le miroir de l’entrée, presque l’unique miroir de son logement quasi monacal, qui lui servait à vérifier que sa tenue était impeccable avant d’affronter les petits monstres qui peuplaient l’établissement. Elle raccrocha la mèche rebelle à son chignon, rajusta son tailleur bleu et fonça jusqu’au parking. La vieille DS de son père, pas les nouvelles petites choses bizarres que l’on appelle DS aujourd’hui, non, l’ancienne longue DS, la vraie, celle qui se levait sur sa suspension pneumatique avant de démarrer. Et justement, Viviane trépignait ...
    ... d’impatience derrière le volant à une seule branche en attendant que le lourd véhicule se dresse sur ses ergots. Elle enclencha la première au levier du volant, et le monstre s’ébranla presque silencieusement, semblant glisser sur l’asphalte. Elle arriva sans encombre au presbytère dont les fenêtres venaient de s’éclairer. La nuit tombait encore vite en cette fin de congés pascals.
    
    — Ah, père Rivière, ce qui m’arrive est effroyable.
    — Calmez-vous ma fille, entrez, asseyez-vous et racontez-moi tout. Voulez-vous un peu de thé ?
    — Non… Si… Je ne sais plus…
    
    Le prêtre passa la tête par la porte du salon qui lui servait aussi de bureau et appela :
    
    — Marthe ? Marthe ? Voulez-vous nous préparer un thé léger, s’il vous plaît, demanda-t-il à la voix lointaine qui lui répondit. Puis s’asseyant sur le fauteuil face à Viviane : Alors, racontez-moi ce qui vous arrive.
    — Mon père, c’est affreux, impensable. J’ai été victime d’un… d’une… (baissant la voix) agression sexuelle.
    — Mon Dieu, comment cela ? Racontez-moi tout, doucement, ici vous ne risquez plus rien.
    — Je… j’étais en train de faire mon tour quotidien de distribution de nourriture aux malheureux.
    — Oui, les sans-abris, les SDF comme on dit aujourd’hui.
    — C’est ça. Je m’occupe notamment de ceux qui sont près de Sainte-Gertrude, notre bel établissement. Vous savez, juste derrière, il y a le parc, un petit chemin qui passe sous la voie de chemin de fer et qui mène à d’anciens entrepôts. C’est là qu’ils s’abritent.
    — ...
«1234...26»