1. Un jour gravé dans ma mémoire (début & fin) (1)


    Datte: 28/12/2021, Catégories: Gay Auteur: pauline69, Source: Xstory

    ... face s’allument. J’attends ma première pénétration, les yeux fixés sur le bâtiment d’en face, je crois que cela m’excite de savoir que je peux être vu.
    
    Emmanuel commence à forcer le passage, son gland a déjà bien fait progresser ma dilatation, je devine ses petits coups de reins quand tout à coup, l’ensemble de son sexe rentre en moi, je pousse un vrai cri de jouissance ou plutôt de possession, une délivrance.
    
    Après un arrêt suite à mon cri, il se met à naviguer en moi, ses mains sont fixées sur mes hanches comme s’il jouait au flipper, c’est lui qui gère l’amplitude des mouvements et le rythme. Je n’ai plus de notion de temps, un mec me sodomise, non mon mec m’encule et je ne trouve pas cela si désagréable que cela, non, soyons franc, ça me plaît un peu, non soyons franc, ça me plaît franchement. Je le sens cadencer les choses, je comprends qu’il prend vraiment du plaisir. Je me sens vraiment prise, mot au féminin, mais c’est bien la sensation ressentie, je me sens habitée. Emmanuel accélère et tout à coup vient taper fortement en moi comme s’il voulait faire rentrer aussi ses testicules. Collé au fond de moi, il se vide. Il reprend deux ou trois aller-retour puis ressort comme un voleur en me mettant une claque sur les fesses.
    
    Je me redresse, mon sexe est toujours au garde-à-vous, il m’ordonne de me branler, ma main n’a pas beaucoup d’effort à faire pour obtenir un jet au moins d’un mètre cinquante qui part sur les gravats. Il s’étonne de ma "puissance de feu" et ...
    ... d’autant plus quand je lui dis que ma dernière masturbation ne datait que de la veille. Je n’ai même pas eu la lucidité de lui demander une fellation ou que je le sodomise, mais n’étais je pas sa "femme" ?
    
    Il s’essuie avec un mouchoir en papier, m’en tend un aussi pour effacer les quelques traces témoins de notre coite. On se rhabille en silence, sortons dans la rue en direction de la gare. Nos chemins se séparent quelques rues plus loin, il me tend la main pour me dire au revoir, il devine à mon regard que j’ai une envie folle de l’embrasser à pleine bouche, il me précise que c’est plus sage d’être discret à "l’air libre". On se quitte en se disant que l’on se recroiserait le lendemain midi.
    
    C’est dans le bus que je commence à cogiter, eh oui maintenant "on" peut dire que je suis un enculé au "sens propre" à choisir entre le sens propre ou figuré c’est ce que je préfère. Je commence à culpabiliser d’avoir eu cette aventure avec un homme et ce qui me perturbe le plus, c’est que je n’ai pas trouvé cela désagréable, bien au contraire. Je pense qu’au début, je me suis laissé aller en me disant que ce n’était qu’une expérience et que faute d’aimer, j’en resterai là.
    
    Arrivé chez moi, il m’est urgent de passer aux toilettes, je ne sais pas si j’ai envie ou juste le fait de sentir le jus visqueux d’Emmanuel voulant ressortir de mes entrailles, drôle de sensation. La nuit fut courte et perturbée. Arrivé en cours le lendemain, Enzo me demande si le voyant est si voyant que ...
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