1. Toute ma vie j'ai rêvé


    Datte: 23/12/2021, Catégories: f, fh, ff, fff, hplusag, jeunes, asie, Inceste / Tabou nympho, bizarre, amour, fsoumise, fdomine, vengeance, dispute, cérébral, revede, miroir, Masturbation fdanus, fsodo, jouet, sm, attache, BDSM / Fétichisme fouetfesse, policier, lesbos, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... compacter sous vos yeux.
    — Volontiers.
    
    Il y avait quelque chose de jouissif à contempler la destruction de la voiture préférée de Pierre. Si l’employé de s’était pas trouvé à côté de moi à ce moment, j’en aurais profité pour m’adonner au plaisir solitaire pendant que les mâchoires du compacteur réduisaient la mécanique en une bouillie cubique. Même sans me toucher, j’ai ressenti, sous ma culotte, un violent spasme lorsque le pare-brise a explosé dans un fracas de verre. J’avais mis des lunettes de soleil pour que l’homme aux commandes de la machine ne voie pas mes yeux briller de joie.
    
    Dès que j’ai pu, j’ai vendu l’ensemble des biens de notre couple, y compris la maison, et je suis partie dilapider mon pécule en voyageant autour du monde, en m’arrêtant dans les plus somptueux hôtels et en m’étourdissant de danse et de décibels dans les fêtes les plus folles, en compagnie de ce que la planète comptait de jeunesses dorées les plus insouciantes. J’ai rencontré des sirènes de vingt ans que l’argent rendait très accessibles à la caresse et au baiser. Les lèvres féminines se sont succédé au contact des miennes. Cinq ans plus tard, les vents m’ont emportée à Singapour où je logeais sous les toits d’un taudis infâme des faubourgs, n’ayant déjà plus d’argent, taraudée par la faim et sous la menace d’une expulsion.
    
    Avec tous ces voyages, j’avais fini par apprendre à parler correctement l’anglais, du moins le pidgin que l’on comprend partout dans le monde. C’est ainsi que ...
    ... j’ai rencontré Jean dans le bar assez louche de Geyland road où j’avais mes habitudes. Des hommes endimanchés me tournaient autour, et je me disais que je n’allais pas tarder à tomber sous la coupe d’un proxénète, pour me retrouver à l’abattage dans l’un des nombreux bordels de cette ville où presque tout est interdit, sauf ça, sous les néons blafards d’Orchard Towers, un complexe surnommé « four floors of whores », les clubs privés de Cuppage Plaza que prisent les touristes japonais, ou Duxton road.
    
    Jean était américaine – dans ce pays, c’est un prénom féminin. Elle avait accompagné Oliver, son mari, un ingénieur qui travaillait pour une multinationale. Jean voulait rentrer chez elle, en Californie, et détestait Oliver pour les mêmes raisons que j’avais haï Pierre : égoïstes et arrogants, infidèles et vicieux, les hommes n’avaient qu’à disparaître de la surface de la Terre. Jean et moi avons sympathisé. J’étais pour elle une inconnue, cependant elle parlait sans filtre et m’a raconté que son époux était un adepte de la pendaison érotique, une pratique aussi dangereuse qu’addictive, mais conduisant à de si fabuleux orgasmes qu’il ne voulait plus étreindre sa femme d’une manière normale.
    
    Le lendemain, Jean m’a invitée à dîner chez elle, une belle villa sur les hauteurs, d’où l’on voyait passer les cargos dans la baie de Singapour. Elle était vêtue, pour l’occasion, d’une longue robe de soie noire, très fine et dos nu, surmontée d’une rivière de diamants. Elle devait avoir ...
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