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Vengeances
Datte: 22/12/2021, Catégories: fh, extracon, vengeance, jalousie, Oral pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... former en colonnes et monter vers les batteries. Nous irons au pas, drapeaux enroulés. L’ennemi pensera que nous sommes des leurs, n’imaginant pas que des canfrais puissent déboucher de ce côté et nous chargerons que quand nous serons sur eux. Ainsi les fantassins qui se trouvent sur l’autre versant n’auront pas le temps de porter secours aux artilleurs. Il faudra bouter le feu aux caissons et les pousser vers l’infanterie glaisane. On complétera en tirant une salve avec les canons chargés… Cela devrait rompre ses lignes. Tous approuvent. Les cavaliers sortent du bois et se mettent en route en colonne par trois. Catherine fait passer le mot d’ordre : — Au sabre tant qu’il se peut pour n’attirer l’attention de l’infanterie que le plus tard possible. La compagnie arrive à moins de vingt pas des canons et oblique à gauche comme pour les contourner. Quand elle se trouve entièrement déployée, Catherine donne le signal. Les canonniers sont totalement surpris. Bien que trois fois plus nombreux, ils se font tailler en pièce sans presque avoir le temps de se défendre. Les régiments glaisans régissent tardivement. Les plus proches font volte-face st se mettent à gravir la pente, tandis que les autres restent face à l’infanterie canfraise. Poursuivant son plan Mademoiselle de Révilly fait dévaler cinq caissons enflammés. Ils explosent au milieu des rangs serrés ennemis y causant moult morts et blessés, les désorganisant. Les officiers font reformer les rangs pour repartir. ...
... De nouveaux caissons sont poussés ayant les mêmes effets dévastateurs. Elle fait bouter le feu aux canons achevant la désorganisation de l’ennemi. La panique saisit les glaisans qui ignorent combien de canfrais ont pris possession du sommet et qui redoutent de voir de nouveaux brûlots leur arriver dessus. Même s’il n’en comprend pas l’origine, le général canfrais commandant l’aile gauche en voyant la confusion, prend l’initiative de lancer ses troupes à l’assaut. Les glaisans qui se trouvent presque en bas de la colline et qui sont restés sur leurs positions ont entendu les explosions et aperçu du reflux de leurs camarades. En plus le drapeau fleurdelysé, que Catherine a fait déployer, flotte maintenant au sommet derrière eux. Maintenant à un contre quatre et sans l’appui de l’artillerie ils cèdent à leur tour et l’aile droite glaisane s’effondre. Mademoiselle de Révilly pour éviter d’être emportée par le flot des fuyards, ordonne à la compagnie de se regrouper sur un petit éperon rocheux. Les glaisans ne tentent pas de le gravir, leur flot se sépare de chaque côté tel un torrent sur la pile d’un pont. Ceux qui s’aventurent trop près sont abattus. Aucun comte de Calbray ne réussit à rallier les soldats en débandade. L’infanterie canfraise prend possession de la position. Des caissons sont péniblement hissés et les canons retournés ; le centre glaisan se trouve à découvert. Le commandant glaisan engage ses réserves pour le couvrir. Ce que voyant le Maréchal lance une ...