Madame l'Ambassadrice - Histoires de Sexe

Madame l'Ambassadrice

... sa culture et son incroyable connaissance de l’histoire de France.

— Je n’ai pas de mérite, j’ai fait toute ma scolarité au lycée français de Djibouti.

C’était tellement agréable que Madame De Ricin en voulut encore plus. Elle s’organisa, entre rendez-vous et activités diverses, pour se libérer un peu plus. Dans sa tête, tout était simple : lundi, mercredi et vendredi ce serait parfait. Tout le dimanche, elle fut excitée à la perspective de retrouver cet homme merveilleux dès le lendemain. Elle se précipita, toqua à sa porte, et c’est juste à ce moment-là qu’elle s’aperçut ne pas l’avoir prévenu, lui, de ce changement de programme. La porte s’entrouvrit, une tête penchée passa sur le côté.

— Madame De Ricin, quelle bonne surprise. Entrez, je vous en prie, dit M’Blabla restant caché derrière la porte.

Il la referma, elle se retourna et… surprise ! Il était nu comme un ver, une petite serviette qui paraissait ridicule à la main.

— Pardonnez ma tenue, mais il faisait si chaud que je viens de prendre une douche.
— Je… je suis désolée… j’aurais dû vous prévenir… j’ai trop honte, dit-elle en regardant le mur.
— Mais il ne faut pas. Moi je n’ai pas honte, je suis comme ma mère m’a fait. Qu’Allah la protège.
— Vous comprenez, je me suis dit qu’on pourrait se voir trois fois au lieu de deux, j’ai bagarré tout le week-end pour déplacer mes rendez-vous et mes obligations, j’étais contente de moi… j’ai juste oublié de vous prévenir et je vous trouve…
— Nu ! Est-ce si ...

... grave que cela ? Mais dites, j’ai compris, c’est au mur que vous rendez visite puisque c’est au mur que vous parlez.
— N… non, pas du tout… mais… je ne veux pas être incorrecte…
— Allons, je vous fais peur ? Allez, détendez-vous. Je vois que vous avez chaud également puisque vous portez une petite robe légère, même un peu transparente, qui vous va à ravir.
— Oups… décidément, dit-elle en s’écartant de la fenêtre. Merci.

Cette remarque ajouta un pot de carmin à l’écarlate de son teint. Elle s’était bien retournée vers lui, mais tenait les yeux baissés. Enfin presque, plutôt rivés sur la trompe d’éléphant qui ballottait au bas du ventre de ce grand noir. Elle n’avait jamais vu une chose aussi impressionnante, lisse, très foncée, avec un gros gland bien dégagé légèrement plus clair. Son cœur battait la chamade, battait dans ses tempes et l’incendie de son ventre s’était rallumé avec une violence inouïe.

— Voilà quelque chose que j’ai bien du mal à faire, rougir aussi bien que vous. Mais d’où vient votre gêne ? Vous êtes mariée, je crois, vous avez bien dû déjà voir un homme nu ?
— Oui… oui, bien sûr, mais pas…
— Pas noir, c’est ça ?
— Oui… Ni aussi bien… bâti que vous.
— Merci du compliment, mais je n’y suis pour rien, comme je disais tout à l’heure, merci maman. Je voudrais bien en dire autant de vous, car je vous soupçonne d’être également très bien faite. Mais nous ne sommes pas à égalité, je ne peux que deviner ce que cette robe, si mince soit-elle, me cache…
— ...