Madame l'Ambassadrice - Histoires de Sexe

Madame l'Ambassadrice

... moi-même qui l’ai conduit à l’aéroport.
— Ouf ! J’ai eu si peur… Mais pourquoi ne m’a-t-il pas prévenue ?
— Tout simplement parce qu’il n’a pas vos coordonnées. Il comptait donc sur moi.
— Très juste, on n’a jamais pensé à les échanger. Il n’y a que moi qui ai votre carte.
— Et pour lui, c’était une façon de vous protéger. Hum… Toujours aussi belle… Et si nous profitions un peu de cette intimité.

Sans attendre de réponse, les mains de l’Érythréen s’étaient déjà engagées sous la jupe et dans le chemisier de Madame De Ricin. Après tout, ils avaient déjà commis les pires avanies ensemble, Joseph était sauf, pourquoi pas ?

— Bon, mais alors juste une petite gâterie buccale, d’accord Ibrahim ?

Il ne dit pas non et la belle bourgeoise se mit à genoux sur le siège pour œuvrer. C’est fou comme les dossiers se rabattent vite sur ces berlines allemandes. Sans l’avoir anticipé, Fleur se retrouva agrippée au volant, la grosse langue d’Ibrahim lui fouillant le vagin et l’anus. Cette langue dans l’anus, ça la rendait folle, elle abdiqua et laissa le gros manche noir la pilonner dans ses deux trous. L’Érythréen se lâcha d’abord sur cette chatte cuivrée qu’il adorait, se laissa sucer de nouveau avant de rendre ses dernières réserves dans le conduit étroit, serré et palpitant que sa partenaire savait si bien utiliser. Ce qu’il appréciait surtout dans cet exercice, c’étaient les ondes répercutées des larges claques qu’il assénait de bon cœur sur ce fessier ferme et rebondi. La ...

... belle, qui semblait aimer cela, pouvait gueuler tout son saoul, enfermés dans une voiture elle-même enfermée dans un garage, ils ne risquaient pas de déranger le quartier. Fleur dut tapisser sa culotte de tampons de Kleenex pour contenir les miasmes jusqu’à son logis.

— Vous êtes tout de même de sacrés baiseurs, les frères M’Blabla !
— C’est parce que vous êtes une femme extraordinaire, rectifia Ibrahim. Mais ces jours prochains, suivez bien les infos. Il y a eu un coup d’État chez nous, et Joseph est concerné. C’est pour cela qu’il a dû rentrer au pays en urgence.

Elle ne voyait pas bien quel rôle pouvait avoir là-dedans ce pauvre immigré, même réfugié politique, mais elle se prépara pour être présente au dîner familial, malgré sa fatigue et ses douleurs fessières. Encore une fois, la pommade de Marie-Chantal fut bienvenue. Aux infos du jour, il n’y eut qu’un simple entrefilet signalant qu’un coup d’État avait eu lieu en Érythrée, territoire proche de Djibouti. Mais dès le lendemain soir, il y eut un long reportage sur l’arrivée de France du meneur de la rébellion, un certain Joseph M’Blabla âgé de cinquante-quatre ans, son entrée au palais présidentiel d’Asmara mettant fin à la dictature d’Isaias Afwerki, ancien meneur de la rébellion contre l’Éthiopie jusqu’à l’obtention de l’indépendance en 1993. Ensuite, c’est l’ONU qui imposa en 2018 des traités de paix avec ses voisins, l’Éthiopie, mettant fin à l’état de guerre latent, et Djibouti pour des querelles de frontière. ...