1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1534)


    Datte: 17/12/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... de me laisser tripoter. Les mains d’Alice couraient sur mon corps, palpaient, tâtaient, inspectaient, les miennes étaient posées derrière ma nuque. Je gardais la tête basse, totalement résigné, je perdais ma dignité, mon humanité mais savais que ce temps vécu me permettrait de trouver, un jour, la plénitude et la jubilation. Là, n’ayant jamais vécu une situation pareille, avec une femme de surcroit, je n’avais aucune assurance que dans les minutes à venir, je ne paniquerais pas. Qu’éprouvais-je réellement ? Une impression de ne pas être celui qui était contraint, nu, offert et chancelant, je n’étais pas non plus en dehors de mon corps. J’étais là, sans l’être. Mes bras commençaient à s’engourdir, je me forçais à repousser cette sensation au fond de ma conscience. L’inconfort, ce n’était pas ce qui était important… Je me sentais plus qu’une chose, un être sans consistance, dont les fonctions primaires, comme bouger, dialoguer, échanger, ne m’appartenaient plus ! Bien souvent mes fantasmes m’avaient conduit dans de telles situations, ils me secouaient les tripes, alors que je me secouais la nouille, la branlais et obtenais des jouissances hors du commun… mais entre mes forts fantasmes et la réalité que j’étais justement en train de vivre, je constatais avec lucidité que je ne pouvais pas me branler et lâcher mon plaisir éjaculatoire… ! Et cette réalité me faisait encore plus bander !
    
    Ici, bel et bien, je me trouvais dans ce ...
    ... monde imaginé à maintes reprises, dans ce monde pervers, nu et immobile, j’éprouvais un sentiment de peur mêlé d’un effroi gigantesque mais aussi d’une excitation incroyable, surdimensionnée. Là, plus d’hallucinations, plus d’images érotiques, mais une certitude et une matérialité… à maintes reprises tripoté, abusé et exhibé, je vivais l’indécence et l’immoralité bien souvent rêvées. Dès lors, je pataugeais entre anéantissement, effondrement et excitation, exaltation. Je me sentais perdu et transporté. Il m’était impossible de faire le net sur la situation présente et sur mes pensées. Je n’avais plus de volonté propre, j’agissais et réagissais selon les exigences de Maître et de cette Alice. Ils me formataient selon leurs critères et leur seule convenance. Je vivais l’instant présent dans un seul et unique objectif, les satisfaire. J’étais entre leurs mains, sous leur joug, avili, asservi, rendu en esclavage, à n'être qu’un instrument aveugle, qui accomplissait tous les ordres, toutes les exigences sans les discuter.
    
    - C’est d’accord ma chère Alice, je vous le prête pour vingt-quatre heures. alexsoumis saura, j’en suis sûr, vous servir et vous obéir et surtout donner du plaisir à mon vieil ami, Jean. Ce prêt sera donc votre cadeau d’anniversaire.
    
    La sentence venait de tomber sans que je puisse réagir, dire, faire… Plus que jamais je me sentais une chose, un objet, un outil, un machin, un esclave sexuel….
    
    (A suivre…) 
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