1. Excelsior


    Datte: 16/12/2021, Catégories: ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, caresses, intermast, piquepince, nostalgie, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... torture.
    
    — Chantal, j’aimerais essayer, se risque-t-elle en hésitant, que tu me fasses comme pour toi… tu sais… les bouts de seins…
    — Les pincer plus fort ?
    — Oui…
    — Les étirer ?
    — Oui…
    — Les tordre, aussi ?
    — Oui !
    — Dis-moi quand ce sera trop dur, murmure Chantal en l’embrassant sur la joue.
    
    Elle commence progressivement, attentive aux frissons du corps et au rythme du souffle, en serrant les pointes brunes au ras des mamelons, les relâchant et les reprenant jusqu’à ce que la peur se calme. Ses doigts se déplacent imperceptiblement vers les extrémités et durcissent leur pince. Colette gémit, Chantal s’arrête.
    
    — Ça va ?
    — Oui. C’est plus aigu que vraiment douloureux, ça m’a surprise.
    
    Chantal pince à nouveau les bouts et les étire lentement, de plus en plus fort. Colette se crispe, mais résiste, respiration bloquée. Chantal la laisse récupérer un instant puis reprend les étirements. Les aréoles suivent le mouvement. Colette les regarde se tendre. Sa respiration courte inquiète Chantal.
    
    — Ça va toujours ?
    — Oui. Ça fait bizarre, j’ai mal, mais c’est excitant.
    — On arrête là ?
    — Je ne sais pas… Je commence à mouiller.
    — C’est le but du jeu, sourit Chantal. Tu mouillais aussi après ta fessée.
    — C’est vrai. Mais je ne m’en étais pas aperçu tout de suite. J’étais dans un état second… complètement dépassée… comme dans un rêve.
    — Moi aussi, je le crains ! Je t’avoue qu’un moment j’ai eu peur.
    
    Chantal se tait en massant doucement les mamelons ...
    ... malmenés. La tension de Colette s’évacue en même temps qu’elle s’étonne de la réponse de son amie.
    
    — Pourquoi dis-tu que tu as eu peur ? Il me semble que c’est moi qui aurais eu des raisons d’être effrayée.
    — Tu l’as été ?
    — Non, pas vraiment. D’avoir le cul en feu, oui ! De toi, non. J’étais… ailleurs !
    — La douleur est une sorte de drogue : tu n’avais plus la capacité de décider. Et moi, j’ai failli perdre mon discernement. Voilà pourquoi j’ai eu peur, peur de moi.
    — Pourtant, tu avais plutôt le beau rôle, remarque Colette.
    — Parce que je dominais ? Non. Dans ce genre de jeux, celle qui maltraite doit faire attention à ne pas dépasser la mesure, car elle est responsable l’autre. C’est la règle numéro un.
    
    Les caresses tendres ont éliminé la moindre douleur résiduelle. Colette ne ressent plus qu’un désir accru qui lui gonfle les seins et fait fondre son ventre. Elle réalise néanmoins ce qu’impliquent les explications de Chantal.
    
    — Pour savoir ce genre de choses, remarque-t-elle, ça veut dire que tu les pratiques ?
    — De temps en temps, oui. J’ai été initiée par une amie. On se retrouve quand c’est possible pour elle et pour moi.
    — Dans un club spécialisé ?
    — Hé ! Ne va pas te faire un film, s’amuse Chantal. On peut pratiquer ces jeux à la maison ! En tout cas, pour nous c’est chez elle ou chez moi.
    — Tes filles le savent ?
    — Évidemment, mais elles ne participent pas, si c’est ce que tu voulais savoir.
    
    Colette fait mine de ne pas s’en préoccuper, tout en ...
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