1. Excelsior


    Datte: 16/12/2021, Catégories: ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, caresses, intermast, piquepince, nostalgie, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... la question ne se serait même pas posée !
    — Éducation rigide ?
    — Tu n’imagines pas à quel point ! J’espère que j’aurais au moins évité ça à mes filles… Mais ne deviens pas timide pour autant, ajoute Chantal en riant. Tu peux masser plus haut et plus loin…
    
    La suggestion coquine tire Colette de ses rêveries. Ses gestes retrouvent leur fluidité. Ses paumes reprennent leur massage en profondeur dans l’intérieur des cuisses. En atteignant les aines, ses pouces s’écartent pour venir presser l’extérieur des grosses lèvres de son amie. La vulve s’érige en crête entre les deux doigts, palpite au long de leur progression, puis retrouve son bombement naturel quand ils se desserrent en redescendant.
    
    Les mains de Colette s’éloignent pour revenir vers les genoux et remontent en répétant la même action. Compression et relâchement se succèdent à plusieurs reprises, chacune ponctuée d’un soupir de plus en plus accentué. Chantal, paupières à moitié closes, se laisse gagner par un doux bien-être semi-érotique dont Colette, la curiosité ranimée par leur conversation, se décide à la tirer.
    
    — Tu as beaucoup de loisirs à côté de ton travail ? Pour aller à la plage, par exemple.
    — Hein ? Ah oui… Je ne fais pas que ça, quand même !
    — Non, je sais : tu fais aussi des balades en forêt…
    — Pas si souvent, figure-toi ! Mais j’avoue qu’on peut y faire aussi des rencontres agréables, poursuit Chantal. Sinon, lecture, ciné, quelques voyages, bref, ce qui est dans les moyens d’une petite ...
    ... employée de mairie. Avant ça, j’ai pas mal galéré.
    — On est presque collègues, alors. Je t’ai dit que je travaille au Musée de C* G*, je crois ?
    — Oui. Moi, c’est à la mairie de H**. Tu as raison, nous sommes, aussi, collègues.
    
    Un silence suit. Elles évaluent chacune pour soi les implications de cette coïncidence. Le massage a cessé d’un commun accord. Chantal se soulève sur les coudes. Par jeu, elle agite ses orteils entre les cuisses de Colette. Celle-ci s’étire, mains en l’air et doigts croisés, cherchant à relaxer ses épaules. Sa lassitude culpabilise Chantal qui s’assoit tout à fait en ouvrant les genoux.
    
    — Viens te mettre entre mes jambes, ma chérie. Tu es fatiguée. À mon tour de te masser le dos et les bras.
    — Pas plus ? Ça me rassure, plaisante Colette.
    
    Mais c’est avec plaisir qu’elle s’appesantit contre la poitrine de Chantal dont les seins lui communiquent leur douceur et leur chaleur. Elle offre en minaudant son cou aux petits bisous qui le bécotent et se donne sans réserve aux doigts pianotant qui détendent sa nuque. Le massage s’étend peu à peu aux épaules, sollicite les muscles endoloris du haut des bras pour ensuite glisser en caresses profondes des coudes aux poignets. Le charme de ce délassement n’empêche pas Colette de suivre son idée.
    
    — Et tes filles, maintenant, elles en sont où ?
    — Brigitte est en fac, Sandra en terminale. Elles ne sont pas trop en avance, croit bon d’expliquer Chantal en pétrissant consciencieusement les jointures des ...
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