1. Journal d'une étudiante presque ordinaire (2)


    Datte: 09/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: Gentille75, Source: Xstory

    ... pour butiner un sein jusqu’à la large aréole rose, comment lui faire comprendre que l’aspect physique importait peu.
    
    – Tu me plais, sinon tu ne serais pas ici.
    
    La laissant ressasser cette vérité profonde, je m’appropriai les globes volumineux, persuadée de l’amener à me supplier. Les tétons enflèrent tour à tour dans ma bouche, Solen pouvait s’en défendre, son corps réclamait. Ses cuisses s’ouvrirent enfin en signe d’abandon, sa main pesa sur ma tête en guise d’encouragement bien inutile.
    
    J’écartai les replis du bout des doigts, aussi curieuse que la première fois. Solen rugit d’impatience, la fébrilité avait changé de camp. Je plongeai la langue au plus profond de l’antre des délices pour titiller l’entrée du vagin, la mouille douceâtre me récompensa bientôt. Putain, que c’était bon.
    
    Un doigt taquina le bout de mon nez. Déjà ? Ah non ! Pas question de la laisser me voler cet instant, j’empêchai Solen de trouver son clito, elle m’appartenait, son plaisir m’appartenait. Rien ne pressait sinon de me régaler de ce corps tendre à souhait que les étreintes à outrance n’avaient pas encore flétri.
    
    Enfin, au bout d’un long moment, la nuque endolorie, je cessai de la torturer, ma bouche se referma sur le bouton sensible, source de volupté. Un dernier coup de langue bien appuyé, et la belle m’offrit une série de spasmes désordonnés accompagnés de grognements sourds. L’orgasme la maintint en lévitation, les cuisses pressées contre mes joues.
    
    ♀♀
    
    Une fois encore, ...
    ... j’avais dû me contenter d’une gentille petite branlette à l’aveugle, la langue de Solen dans ma bouche, elle avait même refusé d’embrasser mes seins. Dans l’avenir, car il y aurait d’autres fois, je saurai me montrer convaincante, c’était certain. Le sommeil me fuyait, j’abandonnai le lit à la copine.
    
    « Les tuniques dans l’herbe, la pâle clarté lunaire révéla les nudités. Artémis savoura les courbes légères des petites fesses et les cuisses musculeuses des Amazones figées dans l’eau jusqu’aux genoux, les doigts entrelacés, leurs cœurs battant d’un même élan. La déesse les compara aux Naïades gardiennes de la nature. Frissonnantes de froid, les guerrières rejoignirent la rive.
    
    L’herbe les réchauffa allongées côte à côte, aucune ne songea à revêtir sa tunique. Les regards se croisèrent, les poitrines enflèrent sous les inspirations profondes. Le frôlement des corps alanguis devint un jeu, puis un besoin, les bouches se trouvèrent. Adossée à un arbre, Artémis invisible s’émut du premier baiser échangé.
    
    Eurybie effleura la poitrine de son amie presque par inadvertance. Les petits seins tendus réagirent, les pointes durcirent. Son regard suivit le ventre palpitant d’émoi et se perdit dans la duveteuse toison brune.
    
    – Tu aimes ? susurra la jeune femme d’une voix chevrotante.
    
    – Oh oui, gémit sa complice en l’incitant à des gestes plus appuyés.
    
    Aella saisit les seins de son aimée à pleines mains, comme elle touchait les siens lors des attouchements en solitaire, la peur ...