1. Journal d'une étudiante presque ordinaire (2)


    Datte: 09/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: Gentille75, Source: Xstory

    ... tergiversation pour masquer ses intentions. Et curieusement, j’acceptai d’interpréter le rôle ingrat de la victime consentante.
    
    ♀♀
    
    Quelques rasades au goulot histoire de justifier la bouteille, la lecture de passages un peu chauds de mon manuscrit nouvellement écrits, Solen laissa traîner une main frivole sur ma cuisse, la naïveté de son geste me charma. J’avais envie de lui laisser l’initiative, de savoir jusqu’où le désir pouvait la mener. Le mien montait en flèche dans la chaleur retrouvée de la chambre. Je me sentis soudain extirpée de la chaise devant la table sur laquelle reposait l’ordinateur de bureau, théâtre de temps de nuits blanches à rêver de ces guerrières, capables comme moi de se passer des hommes.
    
    Solen, autoritaire, me plaqua contre le mur et prit ma bouche sans ménagement, sûre d’avoir retenu mon attention. Deux mains me libérèrent fébrilement du blouson de cuir devenu insupportable. Mon pouls s’accéléra, ma poitrine se sentait déjà à l’étroit dans le soutien-gorge.
    
    On roula contre le mur, je tentai d’en profiter pour la débarrasser de son anorak. Peine perdue, Solen nous imposa un demi-tour supplémentaire puis se trémoussa au point de faire glisser le vêtement de ses épaules. En position dominante, elle lâcha ma bouche le temps de me libérer de mon pull.
    
    C’en était trop de lui laisser l’initiative, je fis sauter d’un geste brusque les boutons pression de sa chemise de laine. Oh là, Solen ne portait rien en dessous, preuve qu’elle avait une ...
    ... idée en tête en me rejoignant au bistrot. Parce que des seins pareils, aussi gros, aussi lourds, obligeaient à porter un soutien-gorge. Je les soupesai à défaut de pouvoir les emprisonner dans mes mains trop petites.
    
    Par rapport à sa taille, Solen ne devait pas peser si lourd, je la bousculai, elle tomba sur le lit les bras en croix. À moi de jouer maintenant, bottines, jean, socquettes, culotte, tous ses vêtements s’envolèrent en un tournemain. L’inquiétude de la copine prouvait qu’elle avait atteint les limites de l’audace, pas moi.
    
    Histoire de la tourmenter un peu plus, je me déshabillai entièrement, prenant soin de m’exposer à son regard. Solen n’avait jamais vu une nana à poil, c’était une certitude, le spectacle l’intimidait. Je poussai le vice à caresser mes seins, mon ventre, mes hanches, ma foufoune taillée du matin. Un hoquet synonyme d’affolement m’avertit, la belle s’apprêtait à se sauver.
    
    ♀♀
    
    Je me coulai affectueusement contre les formes épanouies pour la rassurer. Un baiser suave fit retomber la pression excessive. Un sein roula sous ma main, le téton sensible enfla entre mes doigts, la langue se pressa contre la mienne dans ma bouche, preuve que le traitement lui plaisait. J’atteignis bientôt le mont de Vénus bombé.
    
    – Je veux te goûter.
    
    L’expression, douce à mes oreilles, incita Solen à ouvrir de grands yeux de nouveau envahis par l’angoisse.
    
    – Non ! Pas ça.
    
    Inutile de faire psycho, elle avait honte de ses rondeurs. J’abandonnai sa bouche ...