Les cocus anonymes. (6)
Datte: 09/12/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: hélène75, Source: Xstory
... tout de suite accepté. De toute façon, c’est la seule à s’être intéressée à lui !
Aussi loin qu’il se souvienne, Bénédicte s’est toujours comportée au lit comme une dominatrice et cela a certainement aussi contribué à ce qu’elle l’épouse, lui dont l’esprit de soumission se lisait déjà dans son regard et sur son visage lorsqu’ils se sont rencontrés la première fois. Bénédicte en corset de cuir, en cuissardes noires, c’est une scène des plus érotiques dit-il avec une flamme brillante dans les yeux. C’est donc elle qui a toujours mené leurs jeux, usant parfois du martinet, souvent d’une laisse en cuir et toujours d’une voix autoritaire. Mais au fil du temps, les jeux se sont espacés puis ont disparu. Il pensait, qu’avec l’âge, sa femme avait perdu le goût du jeu et du vice ; lui s’en accommodait sans problème en se réfugiant dans ses classeurs de timbres bien rangés et ses vieux catalogues Yvert et Tellier.
Mais il y a cinq ans, Bénédicte a soudain eu envie de transformer l’une des deux chambres d’amis de leur appartement. Pendant deux mois, soit toute la durée des travaux, il avait l’interdiction de pénétrer dans la pièce. Puis un soir elle lui annonce
— Viens chéri, je vais te montrer le temple que je nous ai fait.
Il est surpris car cela fait longtemps qu’elle ne l’appelle plus ainsi. Il la suit sagement et entre derrière elle dans la pièce récemment refaite. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir que la tapisserie a été changée et remplacée par une peinture ...
... rouge satinée. Le lustre de sa vieille mère a disparu et la pièce est éclairée par quatre gros cierges blancs posés dans les coins sur des colonnades en albâtre. Le plafond autrefois blanc est aujourd’hui laqué noir avec un énorme miroir dans lequel se reflète l’autel de marbre qui remplace le lit. Surélevé d’environ un mètre, l’autel est recouvert d’un fin matelas recouvert de soie rouge. A la place des copies de tableaux d’impressionnistes auparavant fixés aux murs, on trouve de grandes aquarelles érotiques montrant de jeunes hommes nus se prosternant devant une superbe créature en tenue de cuir ressemblant étrangement à sa femme. Il se doute bien qui en est l’artiste ! Avec la douce lumière des cierges, on a l’impression d’être dans une sorte de chapelle. Benoît note enfin que de discrets hauts parleurs sont insérés dans le pied de l’autel et diffusent une douce musique.
Surpris, il interroge du regard sa femme mais ne peut pas prononcer une seule parole tellement tout cela le déconcerte. Elle répond tout de même à son interrogation silencieuse
— Demain soir, je t’expliquerai et tu comprendras alors !
Le lendemain matin au travail, il est plutôt euphorique car il se dit qu’ils vont très certainement reprendre leurs jeux dans cette nouvelle pièce dédiée à la renaissance de leur plaisir et à la reprise de leurs ébats charnels. Mais l’après-midi, plus la journée s’écoule, plus il est inquiet. Si Bénédicte semble avoir envie de rebooster sa libido, quel va être son rôle ...