1. Les cocus anonymes. (6)


    Datte: 09/12/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... dans tout cela ? Il n’a jamais été très entreprenant dans les choses du sexe, il n’a jamais été imaginatif lors de leurs corps à corps, il n’a jamais été le maître de leurs jeux coquins et ce n’est pas à 55 ans qu’il va devenir un boute-en-train sexuel.
    
    Lorsqu’il rentre le soir à l’appartement, sa femme l’accueille le plus naturellement du monde et ils dînent comme chaque soir. C’est après le dessert qu’elle lui explique en détail ce qu’elle attend de lui. Il la regarde et lui demande
    
    — C’est vraiment ce que tu veux ? Tu en es sûre ?
    
    Elle lui rétorque d’une voix autoritaire
    
    — Oui, c’est ce que je veux ! Si tu ne l’acceptes pas, je te quitte dès demain.
    
    Sans la regarder, d’une voix tremblotante, comme un petit chien apeuré la queue entre les jambes devant sa maîtresse, il lui répond
    
    — Bien sûr chérie. Nous ferons comme tu le souhaites. Je t’aime si fort que seul ton plaisir compte.
    
    Elle vient tout contre lui, se love telle une chatte, embrasse sa calvitie et lui dit
    
    — Tu es un amour de mari. Je savais bien que tu comprendrais. J’ai vraiment de la chance de t’avoir à mes côtés.
    
    Puis elle lui dit d’une voix toujours aussi mielleuse
    
    — Va da ns la chambre, j’ai préparé ta tenue de soirée sur le lit.
    
    Sa femme se dirige vers la pièce rénovée qu’elle lui a montrée la veille tandis que lui se dirige vers la chambre conjugale. Il doit faire vite, il ne reste plus qu’une petite demi heure avant le début de cette première soirée qui va changer le cours ...
    ... de sa vie.
    
    A 21h00, Benoît a revêtu une sorte de robe de bure blanche, au tissu bien rêche, que Bénédicte avait posée sur le lit. Un ceinturon de cuir marron lui serre la taille et il est chaussé de simples sandales de corde. Une capuche noire sur la tête et un scapulaire assorti complètent sa tenue de moine.
    
    Lorsque retentit la sonnette, il se dirige vers la porte d’entrée ; l’appartement est plongé dans une douce pénombre qui accentue le décorum et l’aspect religieux des lieux. Il ouvre la porte et s’incline devant le jeune homme qui entre. Ce dernier doit avoir vingt-cinq ans à peine, présente bien, style jeune cadre dynamique et porte costume et cravate.
    
    S’adressant à Benoît, il lui dit
    
    — Bonsoir, je suis Nicolas. Je viens pour la cérémonie d’offrande à la grande prêtresse Hakhor.
    
    Benoît lui répond
    
    — Je suis Hakri, son plus fidèle servent et le grand maître des offrandes. Suivez-moi, je vais vous conduire au temple.
    
    Les deux hommes se dirigent vers la pièce sacrée dont Hakri ouvre la porte et la ferme derrière eux. La flamme vacillante des cierges éclaire à peine la pièce, de l’encens brûle sur une petite console dressée devant une fenêtre dont les lourds rideaux de velours violet sont bien tirés. Une musique sacrée plonge la pièce dans une ambiance particulièrement envoûtante.
    
    Pleinement investi dans son rôle d’Hakri, Benoît dit au jeune homme
    
    — Mettez-vous nu, la grande prêtresse sera bientôt là.
    
    L’intéressé se déshabille rapidement, range ...
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