L'écrivain
Datte: 08/12/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: J A, Source: Hds
... rejoignit en bousculant tout le monde.
- Ça va Béa ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
- Et connard, laisse la salope revoir ses exploits.
Roland se retourna et regarda le gars qui avait parlé. Il vit sur le téléphone une très jeune Béa, dansant nue au milieu d’une foule qui l’encourageait et l’applaudissait. Une bouteille à la main, elle se caressait les lèvres intimes et s’enfonçait le goulot dans le vagin. Béa profita de ce moment de flottement, pour s’enfuir vers la sortie. Fou de rage, Roland frappa la main qui tenait le téléphone ; celui-ci s’envola et alla se fracasser au milieu des danseurs. Il se précipita derrière Béa et la rejoignit quand elle appelait un taxi. Elle était en larmes et refusait de lui parler.
- Et connard, t’as bousillé mon téléphone, tu vas me le rembourser ou je te pète la gueule.
Super ! Ducon 1, 2 et 3 étaient aussi sortis, accompagnés de connasse 1, 2 et 3.
- La prochaine fois que tu emmerdes Béa, je ne fracasse pas ton téléphone, je te le fourre dans le cul, à sec et bien profond.
- Je vais te défoncer la tronche pour t’apprendre à vivre.
Sûrs de leur force, l’effet meute aidant, les trois débiles s’approchèrent de lui. Roland adopta la défense classique en boxe et le gars au smartphone fit de même. Il s’approcha en ricanant, entouré par ses potes… et se mangea un mocassin en cuir italien. Au moins deux dents volèrent et le type fut propulsé en arrière, sur deux des connasses, qu’il entraina dans sa chute. Roland bougea ...
... très vite et réduisit à néant les possibilités de reproduction du copain No1, avant de lui exploser le nez. Le copain No2 se retrouva avec la mâchoire fracturée et des dents cassées et branlantes. L’exercice qui avait aidé Roland à maigrir, c’était dans sa rue qu’il l’avait trouvé : une académie d’arts martiaux. Full-contact et kick-boxing, il avait adoré et adorait toujours d’ailleurs.
Roland se retourna juste à temps, pour voir Béa monter dans un taxi, en le regardant interloquée. Dans un réflexe désespéré, il courut derrière elle jusqu’à l’avenue, où il perdit le taxi de vue. Il en appela un à son tour. Les cinq minutes d’attente, lui parurent une éternité. Heureusement qu’il connaissait l’adresse de Béa, et le chauffeur voyant son impatience, fit la course en un temps record.
Arrivé au bas de l’immeuble, il s’y précipita et commença à monter les escaliers. Il s’arrêta brusquement, réfléchit et descendit regarder les boîtes aux lettres. Il ne connaissait pas son nom de famille, mais heureusement c’était un petit immeuble. Par élimination, il ne resta qu’un nom avec « B. » comme prénom. Cette fois, il monta les marches 3 par 3 jusqu’au deuxième, où il n’y avait que deux portes. Si jamais il avait eu un doute, quelqu’un pleurait derrière une des portes. Il sonna et frappa, inquiet et angoissé par les pleurs de Béa.
- Béa, je t’en supplie ouvre moi, je suis venu t’aider, discuter… faire ce que tu veux, tant que ça peut t’aider.
Il recommença à sonner, et soudain la ...