1. Démonstration et corruption


    Datte: 07/12/2021, Catégories: fff, fagée, jeunes, Inceste / Tabou profélève, amour, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation caresses, intermast, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... Mon corps s’électrise, je te jette un regard impuissant. Tu me souris, tu m’absous. Je me laisse envahir par l’orage, je vrille mes tétons pour appeler la foudre. Ses doigts me branlent, me fouillent, me possèdent. Je m’abandonne…
    
    La paix, la plénitude, le calme après la tempête. Elle me fixe, attentive. Ai-je crié ? Je ne l’ai jamais vue aussi rayonnante. Elle semble plus heureuse que moi. Je reprends sa main, je la porte à ma bouche. Elle s’étonne, elle veut l’éloigner. Je refuse, j’insiste. J’embrasse ses doigts, je les suce. J’y retrouve mon goût. Je les nettoie un à un, mes yeux dans ses yeux. Elle accepte cet hommage inconnu d’elle. Elle me sourit. Je soupire.
    
    — Merci, Marie-Blanche, merci, ma chérie.
    
    Je serre toujours sa main entre les miennes, sur ma poitrine, tendrement, fermement. Elle en profite, elle se lève, me laisse un instant la considérer. Debout devant moi, dans ses dessous stricts et chics, elle m’évoque une dominatrice. Une dominatrice affectueuse qui se penche, qui dépose un baiser léger sur mes lèvres, qui arrange mes cheveux, qui renouvelle son baiser, qui laisse plus longtemps sa bouche sur la mienne.
    
    — Merci à vous, Chantal. Je viens de vivre une émotion inconnue jusqu’alors.
    
    Un cri étranglé en apnée, une longue expiration qui s’achève sur un petit geignement d’extase, me rappellent ta présence. Tu gis, alanguie et assouvie, les paupières à moitié closes, les mains désoeuvrées. Et moi je culpabilise de t’avoir oubliée. Je me jette ...
    ... contre toi, je t’enlace, je t’embrasse. Sous le regard attendri de Marie-Blanche, je fourre mon visage dans ton cou.
    
    — Pardonne-moi, mon amour. Je n’ai plus pensé à toi. Je t’ai abandonnée.
    
    Tu m’éloignes doucement, tu me souris. Tu me reprends dans tes bras, tu me câlines, tu bécotes mon oreille, tu me calmes à mots feutrés.
    
    — Tu as bien fait, ma Chantal. Je t’ai accompagnée, tu l’as vu. Je suis contente pour toi… et pour notre amie !
    
    Je suis ton regard. Marie-Blanche s’est éloignée, peut-être par discrétion. Son attitude a changé, moins affectée, pas vraiment spontanée. Ce n’est plus la bourgeoise guindée ou volubile qu’elle nous a donné à voir en public ni la nunuche empruntée et pudibonde qu’elle s’est plu à jouer en privé. C’est une femme mûre qui s’est confessé sa libido, a jeté aux orties le carcan des bonnes mœurs, mais n’a pas renié pour si peu sa distinction naturelle. Maintenant, à quelques pas de nous, elle attend que la séance reprenne après un plaisant intermède, sans trop afficher son impatience.
    
    Il est temps en effet de savoir si sa petite bonne aura su profiter des leçons qui lui ont été dispensées en lui montrant successivement le parfait, le bon et le médiocre exemple. À la vérité, depuis qu’elle y a trouvé refuge, Sandrine n’a pas quitté le giron rassurant, et complaisant, de Déborah, même pendant mes ébats avec sa maîtresse. Je la soupçonne d’ailleurs de nourrir une sourde jalousie envers moi, et si elle quitte volontiers son abri douillet quand ...
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