Démonstration et corruption - Histoires de Sexe

Démonstration et corruption

... élèves sont couchées, vous-même ainsi que Chantal devez être fatiguées… Et je dois vous avouer que je suis très troublée, ajoute-t-elle plus bas.
— Confidence pour confidence, ma chérie, je suis troublée moi aussi, par vous. Et je ne suis pas la seule, me prends-tu à témoin, à avoir trouvé extrêmement séduisants vos déshabillages successifs, n’est-ce pas ?

Notre douce amie est, comment dire, choquée ? Étonnée ? Charmée ? Excitée ? Sans doute le tout à la fois ! Elle nous menace du doigt pour rire.

— Aline ! Chantal ! Vous vous moquez de moi, mes chéries ! Moi, vous troubler ? À mon âge, voyons !

Sa fausse modestie, le secret espoir qu’elle cache, la tentation qu’elle repousse, les sentiments contraires qu’elle éprouve, ces conflits intérieurs que je connais si bien me rapprochent d’elle et me poussent à une empathie lascive.

— Il n’y a pas d’âge pour être attirante, chérie, savez-vous ? Surtout quand on a le bonheur d’avoir un corps comme le vôtre ! D’ailleurs vous n’êtes pas si vieille, pourquoi refouler vos désirs sexuels ?
— Mais non, Chantal, vous vous méprenez.
— Si, si, Marie-Blanche, vous êtes pétrie de sensualité, vous êtes désirable, ne le niez pas. Ne le niez plus !
— Chantal, vous me gênez, ma chérie !
— Voulez-vous la vérité toute crue ? Voyez : vous me faites mouiller.

En toute objectivité, elle n’en est pas la seule cause. L’important c’est qu’elle contemple à demi-incrédule la chatte que mes doigts lui exposent ouverte. Ses yeux ...

... s’allument, je devine l’envie qu’elle refrène.

— Touchez, Marie-Blanche, ne soyez pas timide.
— Chantal ! Nous ne sommes pas seules.
— Quelle importance ? Être vues peut parfois ajouter au plaisir.
— Peut-être, mais les petites…
— Ne s’en plaindront pas, j’en suis sûre.
— Chantal a raison, interviens-tu. Regardez vous-même ma chérie, je ne crois pas qu’elles se scandaliseraient outre mesure !

Clémence a enlacé son amoureuse et la console avec de gentilles caresses sur les fesses et de petits bisous sur les lèvres. Déborah cajole les seins et le ventre de Sandrine qui s’est lovée contre elle sans cesser d’observer passionnément sa patronne. En réalité, les quatre nous épient dans un silence dont Marie-Blanche prend brusquement conscience. Elle considère, ébahie, les visages qui expriment une tension aussi impérieuse que la sienne. Les petites filles modèles n’attendent qu’un signe pour donner libre cours à leurs pulsions, à l’instar de Déborah tout à l’heure. Le comprend-elle ? Elle se penche, elle avance une main vers mon sexe.

Ah, la douceur de cet index hésitant qui parcourt ma fente ! Je pousse mon ventre en avant pour mieux le sentir entre mes lèvres. Elle le retire, craignant d’abuser. J’attrape son poignet, je colle ses doigts contre ma vulve, je veux qu’ils en sentent la chaleur. Elle ne les bouge pas. Je cherche ses yeux, ils fuient mon regard. Je la supplie.

— Marie-Blanche…
— Chantal ?
— Faites-moi jouir.
— Je ne saurais pas.
— Je vous en prie ! Chérie, ...