Le projet artistique (55)
Datte: 07/12/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... l’ambassade la plus proche, ils devraient lui faire ça. Celui de Munich doit être le plus proche, hein Brigitte ?
— Oui, Brigitte. Celui de Munich.
— Mais elle n’a pas le droit de se déplacer pour l’instant !
— Ah mais ce n’est pas mon problème.
Je devins tout blanc devant le blocage de la situation. Mon interlocutrice parut gagner un peu d’humanité et me demanda une déclaration sur l’honneur comme quoi la photocopie était conforme à l’originale. Je lui fis sur-le-champ et elle tamponna la copie. Elle me donna tout un tas de choses à lui rapporter. Je revins quelques jours plus tard avec la plupart d’entre eux. J’étais accompagné de mes amis, car nous devions aller à l’entraînement ensuite.
— Mais qui voilà, notre petit jeune homme et son dossier farfelu. Et il nous ramène deux nouveaux. Encore des jeunes filles à faire venir de RDA ?
— Euh, bonjour, non, non. Ce sont des amis qui m’accompagnent, c’est tout.
— Dommage, nous aurions été heureuses de traiter vos cas, susurra la Brigitte sans lunettes.
— Nous nous serions penchés dessus avec grand intérêt, ajouta Brigitte à lunettes.
D’un coup, je me rendis compte que la Brigitte brune m’avait fait des allusions plusieurs fois précédemment. Mais je n’avais pas trop fait attention. Je les détaillai d’un peu plus près. Elles avaient bien la cinquantaine, des physiques assez quelconques, mais des fesses plutôt imposantes. Des rides ornaient bien le tour des yeux, la commissure des lèvres, le front. ...
... Elles avaient pu être séduisantes à une époque, mais elles avaient perdu de leur charme avec les années et les aigreurs de leur métier de fonctionnaire.
— Bien, voyons vos documents. Bien, bien, mmmh d’accord. Ah là non, il faut changer ça, préciser ça. Celui-là aussi, vous n’avez pas parafé les pages. Et là, il fallait aussi signer. Revenez me voir quand tout sera d’équerre.
Je me levai, un peu désespéré de la lenteur de notre administration. En reprenant mon dossier, Brigitte à lunettes me lança :
— Et vous pouvez revenir avec vos amis. Nous serons ravies de les revoir aussi.
A la sortie, François et Bertrand me firent part de leur gêne d’avoir été autant convoitée comme de vulgaires morceaux de viande.
— Je vais être beaucoup plus correct avec les nanas maintenant, nous dit François.
— C’est pas super agréable d’être traitée de la sorte, avoua Bertrand.
— Oui, je n’y avais pas fait attention, mais elles sont comme ça depuis le début. Elles ne doivent pas être souvent baisées celles-là.
— Leurs mecs doivent bander mou, ricana François.
Quelques jours plus tard, je refis mon apparition devant les Brigitte. Elles furent beaucoup moins avenantes, je compris qu’elles étaient déçues de ne pas me voir avec mes potes. Du coup, elles me firent tout refaire. Je demandai à François et Bertrand de venir à chaque fois par la suite. Ils voulurent bien, pour moi et pour Elisa. Les Brigitte furent ensuite beaucoup plus gentilles et validèrent des choses pourtant ...