1. Alicia et son papa (32)


    Datte: 28/11/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    J’étais revenue vivre dans la maison de mes parents. Seule, puisque papa vivait au-dessus du dojo. Cela faisait plus d’une semaine maintenant que je me morfondais, me nourrissant de plats à peine décongelés. Je n’avais pas faim, de toute manière, je gardais difficilement les aliments qui finissaient souvent dans la cuvette des toilettes. Je ne sortais pas, même pour aller dans le petit jardin. Le ciel était au diapason de mon moral, plombé. Les jours passaient, pluvieux et froids. J’avais beaucoup pleuré les premiers jours, je téléphonais sans cesse et laissais des messages. Mais personne ne me répondait ni papa ni Raul. Depuis, je me terrais dans ma chambre, sans me laver, toujours vêtue du même pyjama en coton.
    
    Je ressassais des pensées moroses, revoyant les dernières minutes passées avec papa qui s’était montré inflexible. Je n’avais même pas pu revoir Raul pour lui demander d’intercéder en ma faveur, il avait refusé de me recevoir. Le cœur brisé, j’avais bourré mon sac de voyage de vêtements sans me soucier de les ranger selon mon habitude. Et j’étais partie à pied sous une pluie fine pour me réfugier à la maison de famille.
    
    La famille ! Parlons-en, plus de mère, pas de frère ou sœur, juste un père qui vient de me chasser de sa vie. Il ne me reste rien. Je n’ose même pas revenir au magasin pour voir si je peux travailler. Je n’en ai pas envie, surtout. Je n’ai envie de rien, maintenant. À peine de vivre. Mais je ne sais pas quoi faire de cette liberté retrouvée si ...
    ... brutalement. Tout ça parce que j’ai joui dans les bras de papa. La belle affaire. Il juge que c’est une trahison, c’est n’importe quoi.
    
    Les yeux dans le vague, je caressais machinalement ma vulve. Sans en retirer le moindre plaisir : elle restait sèche. Je poussai le petit doigt dans un des piercings, libres depuis que papa avait enlevé le cadenas, juste avant ma fuite. De grosses larmes coulèrent sur mes joues en me remémorant cet épisode douloureux. J’aurais préféré qu’il me fouette au sang plutôt que ça.
    
    — Tu n’as plus besoin de cadenas, maintenant. Tu peux partir, Ali.
    
    — Papa, je t’en prie, gémis-je.
    
    — Silence ! tonna papa. Ne rends pas les choses plus difficiles, tu n’as plus rien à faire ici. Dégage.
    
    Je m’étais détournée pour qu’il ne voie pas mon visage ravagé par la détresse et je m’étais précipitée vers la sortie, empoignant mon sac au passage. J’avais marché au hasard dans la rue pour me retrouver devant ma maison, les jambes aussi lourdes que le cœur. J’étais entrée grâce à la clé cachée et m’étais couchée, tout habillée. J’étais restée là longtemps, sans allumer la lumière, sans manger et sans boire.
    
    Et puis, un jour de novembre, sur une impulsion, je me décidai à quitter la maison. Je fermai à clé que je replaçai dans sa cachette habituelle. Puis je partis, à pied sous une fine pluie glaciale amenée par une petite bise. Rapidement, je me retrouvais trempée jusqu’aux os et frigorifiée. Je ne portais qu’un vieil ensemble de sport en coton et des ...
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