1. Un déménagement à l'africaine


    Datte: 25/11/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Micky, Source: Hds

    ... une fête d'enfer. Tu peux même emmener ta copine si tu en as une. C'est même souhaitable car on aura aussi besoin de petites mains. Qu'en dis-tu ?
    
    D'abord interloqué, Marius réfléchit quelques secondes. D'un naturel serviable, il ne voyait pas d'opposition à dépanner une femme à ses yeux aussi séduisante, même si elle venait de s'annoncer mariée. Et puis, il y aurait peut-être des "meufs" à peau noire dans cette fameuse fête. Ce serait un bon moyen de combattre ses mortels week-ends.
    
    - Je ne suis pas contre, mais je n'ai pas de copine attitrée, répondit-il.
    
    Tout sourire, Sandra apprécia l'accord du livreur mais ajouta :
    
    - Tu es sûr de ne pas connaitre une fille sympa, pas bégueule, aimant la fête ? Elle nous serait très utile aussi.
    
    Marius pensa aussitôt à Marjorie, sa collègue du secrétariat. Agée tout juste de 50 ans, mais pimpante comme une jeune fille, elle venait de se séparer de son compagnon et lui avait avoué souffrir de sa solitude. Il l'avait sortie en boite avec lui un soir, en tout bien tout honneur, et l'avait laissée en compagnie d'un gaillard amateur de brune à peau mate et un peu rondelette comme Marjorie. Elle n'avait pas caché à Marius le lundi suivant qu'elle avait baisé tout le reste du week-end avec ce type et qu'elle était de ce fait "en miettes". Voilà pourquoi Marius considérait aujourd'hui qu'elle correspondait parfaitement au profil voulu par Sandra, "pas bégueule et aimant la fête".
    
    *********
    
    La secrétaire accepta avec ...
    ... enthousiasme la proposition de Marius de venir l'aider à déménager la cliente :
    
    - J'adore les Africains, ils ont un sens inné de la fête, on va sûrement beaucoup s'amuser et si ça doit passer par un peu de manutention, ce n'est pas un problème. Au moins, je ne m'ennuierait pas.
    
    Et c'est ainsi que le samedi suivant, Marius et Marjorie débarquèrent à l'adresse convenue. Sandra, sommairement vêtue d'un short dévoilant ses cuisses sculpturales et d'un débardeur découvrant ses épaules, les accueillit avec un sourire éclatant. Le mari, prénommé Boubacar, apparut, taillé lui aussi comme un ancien basketteur, et embrassa Marjorie sur les deux joues, ce qui la fit rosir. Deux autres manutentionnaires vinrent saluer les nouveaux venus : un compatriote du couple âgé d'une trentaine d'années aux cheveux rasta, grande perche au corps sec, prénommé Gaétan, et totalement inattendue dans ce contexte, une grande saucisse quinquagénaire à peau blanche et aux cheveux argentés, gaulée comme un ancien mannequin, prénommée Véronique, attachée commerciale spécialisée en cosmétique et à ce titre à la fois collaboratrice et amie de Sandra.
    
    Celle-ci organisa aussitôt les activités : aux hommes les chargements et déchargements de la camionnette loue pour l'occasion, aux femmes les déballages et les rangements en plus de la manutention des petits objets.
    
    Et c'est ainsi qu'après une brève collation aux alentours de midi, et une fois la maison définitivement rangée, tout le monde se retrouva en soirée ...
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