1. Tranches de vie


    Datte: 07/08/2018, Catégories: jeunes, inconnu, uniforme, plage, boitenuit, pénétratio, nostalgie, Humour Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... représente au moins la moitié du challenge !
    
    L’autre gag de ce petit jeu était que, si les passagers qui se rendaient aux toilettes n’avaient pas la moindre idée de ce qui se déroulait à un mètre d’eux, les contrôleurs n’étaient pas dupes… Il n’était d’ailleurs pas rare que l’on nous demande de présenter nos billets deux ou trois fois pendant un même voyage et que nous ayons droit à un clin d’œil complice ou, tout au contraire, à un regard noir !
    
    Quoi qu’il en soit et compte tenu des circonstances, il nous était quasiment impossible de parvenir à l’extase, quand bien même aurait-elle joué et rejoué de ses muscles intimes pour me serrer la queue ou y aurais-je ajouté quelques coups de reins bien sentis. Quant au petit coup vite fait dans les toilettes, aucun ne nous deux n’y était favorable. Par contre, aussitôt le train à quai, nous nous précipitions dans le premier endroit plus ou moins discret pour enfin finir ce que nous ne parvenions pas à terminer ! Et je tiens à préciser pour ceux qui seraient tentés par ce genre de trip que le coup du wagon d’en face n’est pas forcément une bonne idée. Certes, c’est tout près ; certes, vous avez peu de chances de vous faire prendre, mais à côté de cela vous pouvez être certain que ce sera au moment fatidique, c’est-à-dire à l’instant précis où votre cerveau du haut n’est plus opérationnel et que c’est donc celui du bas qui a pris les commandes, que le train aura la bonne idée de se barrer ! Et là, deux solutions : soit on ...
    ... remballe précipitamment le matériel, soit on décide d’aller jusqu’au bout… en prenant le risque de se farcir deux kilomètres à pied le long d’un ballast mal entretenu.
    
    Malheureusement, les meilleures choses ont une fin… Sans regret – ou sans en montrer, en tout cas – Élodie avait fini par regagner ses pénates et reprendre ses études d’architecture où elle redeviendrait l’étudiante BCBG à mille lieues de l’écumeuse de braguette qu’elle était en vacances. Mais pour moi, et bien qu’il ait été dit dès le départ que notre histoire n’aurait pas de lendemain, ce n’était pas la fête. Il me faudrait longtemps pour oublier Élodie et ses frasques, Élodie et son sourire, Élodie et ses délires, Élodie et la liberté qui était la sienne.
    
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    L’une des raisons pour lesquelles Élodie allait me manquer, c’était parce qu’à l’origine notre histoire n’aurait dû durer qu’un soir. Dans mon esprit, je tournais autour d’elle, je lui mettais vaguement un coup de bite ; Natacha l’apprenait et me faisait une scène avant de me revenir avec de meilleures intentions, et en avant la musique.
    
    Dire que cela avait foiré était, comment dit-on, un doux euphémisme ? Bon, à côté de cela je dois reconnaître que j’avais passé l’été le plus déjanté de ma vie et passé plus de moments génialissimes en trois mois avec Élodie qu’en trois ans avec Natacha.
    
    Toujours est-il que jamais je n’aurais imaginé voir Natacha réapparaître le soir même.
    
    — Alors, ta petite salope est repartie ? On va pouvoir ...
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