Don Juan féminin (7)
Datte: 24/11/2021,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... envie de lui faire des choses. Je suis jalouse de ce joufflu bien rebondi, j’en mangerai.
— Ce n’est qu’une excuse, tu m’as claqué les fesses et j’ai ressenti des picotements désagréables.
Elle s’était retournée pour lui faire face en essayant de lui montrer sa désapprobation. Elle n’obtint pas l’effet désiré, en riant Morgane la prit entre ses bras. Sentir les mains lui caresser les fesses fit s’envoler le début d’esprit de résistance. Gaëlle se demandait ce qui pouvait habiter son amie pour qu’elle se laisse manipuler de cette manière.
— Je n’en reviens pas, tu dis m’aimer depuis des mois et en même temps...
— Oui, c’est vrai, je t’aime, je veux que tu sois mienne et je suis prête à tout pour cela.
Gaëlle la prit par les épaules en l’écartant légèrement d’elle. Elle dévisageait son amie qui la fixait en affichant un sourire timide. Elle se disait que cela tranchait un peu entre les paroles et l’attitude. D’un côté, elle la sentait décidée, sûre d’elle et d’un autre elle la sentait inquiète et pleine de doute. Déplaçant ses mains, elle lui prit le visage pour l’embrasser à pleine bouche. La réaction de Morgane fut immédiate, elle reprit l’initiative en répondant avec fougue à ce baiser. Les corps des deux femmes maintenant collés l’un à l’autre ondulaient de concert. Il n’en fallut pas plus à Gaëlle pour comprendre ...
... que l’instant de doute venait de quitter l’esprit de son amie. De son côté, elle savait maintenant que leur histoire allait prendre la direction espérée, désirée par Morgane. Oui, être entre les bras d’une fille maintenant lui plaisait, elle n’essaierait même plus de lutter contre ce que le hasard lui avait fait découvrir. Elle se sentait heureuse et bien vivante, son cœur battait fort. Elle hoqueta ce qui interrompit le baiser langoureux. Le regard inquiet Morgane la tint à bout de bras.
— Que se passe-t-il, ma chérie ?
— Rien, c’est seulement un début de fou rire, ne t’inquiète pas.
— Vilaine ! J’ai cru que tu faisais un malaise entre mes bras parce que je te serrais trop fort. Ce n’est pas la première fois que tu as envie de rire pendant que je te roule un palot.
— Hi hi ! Non, je viens de me rendre compte que moi aussi je t’aime et que je n’ai pas envie que tu t’en ailles. Je suis à toi et j’ai très envie de vivre avec toi. Tu m’as rendue folle.
— Ouf ! Je trouve que tu vas encor plus vite que moi. Je n’en espérais pas autant et aussi vite. Oui, si tu le veux... bon marché conclu, je ne te quitterai plus. J’ai besoin de respirer l’air que tu respires. Je veux te toucher et sentir que tu me touches.
— Pour sceller cette union, quoi de mieux que de nous aimer tendrement là tout de suite. J’ai envie de boire ton miel.