Don Juan féminin (7)
Datte: 24/11/2021,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... l’ai fait pour t’agacer, là j’ai un peu honte.
— Photographier mon cul ne t’a pas fait rougir, il me semble.
Aussitôt après lui avoir arraché le téléphone des mains Gaëlle se jeta sur elle en affichant un regard courroucé contredit par son sourire. Une lutte venait de commencer, un instant surprise, Morgane se trouva en difficulté. Les mains empoignaient ce qui se trouvait à proximité, tantôt l’un avait le dessus, puis c’était l’autre. Tombant du fauteuil elles venaient de rouler sur le tapis. Ce n’était pas vraiment une bagarre, elles ne parlaient plus. Seul le bruit des respirations et des grognements générés par les efforts se faisait entendre. Un craquement se fit entendre, rapidement suivi par un bruit de tissu déchiré.
— Dis donc vilaine ! Tu viens de rompre les bretelles de ma robe.
— Ha ha ha ! Au moins j’ai le plaisir de voir tes nénés remuer. Je les trouve très mignons.
De l’entendre rire venait de redonner un peu de tonus à Gaëlle qui commençait à avoir le dessous. Dans un sursaut d’énergie, elle avait repris l’avantage. Cette poussée d’adrénaline pourtant importante ne dura pas très longtemps. La couture de la robe venait de totalement céder, elle était maintenant en petite culotte et Morgane assise sur son buste la lui retira en riant. Dans cette lutte, les vêtements de son amie avaient eu aussi beaucoup souffert. Bien que les boutons du chemisier aient tous cédé après quelques travaux d’aiguille, il était réparable. Le haut ne cachait plus les ...
... seins et le bas laissait largement voir les fesses. Le pantalon qui auparavant la moulait avait cédé au niveau de la couture centrale.
— Voilà ma belle, c’est dans cette tenue que je te préfère.
— Ce n’est pas juste, tu as triché. Si je ris, je n’ai pas de force. Ne fais pas trop la fière, je vois tes nichons et ta culotte est bien visible.
Gaëlle ne tentait plus de résister, son amie, souriant franchement l’en empêchait. Toutes les deux respiraient rapidement et étaient couvertes de sueur.
— Ne sois pas mauvaise joueuse. Je suis beaucoup plus forte que toi. Je sais que je peux te donner la fessée quand j’en ai envie. Pourquoi m’as-tu sauté dessus sans crier gare ? Je vois, madame est fâchée contre moi. Il te suffisait de me demander de les effacer. Je peux le faire...
— Mais je m’en fous des images. Je ne t’en veux pas, j’avais simplement envie de jouer. Et je l’avoue du contact avec ta peau, ton corps.
— Ha ha ha ! C’est sans doute pour cela que tu as expédié mon portable sur le fauteuil en face. Et qu’ensuite tu as caressé le bas de mon dos d’une manière aussi... rigoureuse.
En souriant, Morgane en tournant la tête fit semblant de renifler comme un animal. En la voyant faire, Gaëlle mit un coup de bassin pour essayer de la désarçonner.
— Hum ! Il me semble que cela sent la crevette de ce côté. Ha ha ha ! Raté ! Tu n’y arriveras pas.
— Oui ! Je suis en nage et non, je ne sens pas mauvais. Je me lave, moi.
— Qui t’a dit que tu sentais mauvais, ce ...