1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... retrouvailles charnelles avec une facilité enivrante. Plus les relations entre elles avançaient, plus elles s’enhardissaient bien naturellement. Les plaintes n’étaient que de plaisir et les spasmes des corps qui se lovaient l’un contre l’autre dureraient jusqu’à la fin de la soirée. Un endormissement bienvenu aurait raison des massages et des papouilles si savamment distillés. C’était un jour tout neuf qui réveillait les deux maîtresses enlacées.
    
    Les ablutions matinales effaçaient les stigmates amoureux passés. Et fraîches, pimpantes, les deux policières faisaient une entrée calme au commissariat. Le planton dès leur arrivée hélait Anita !
    
    — Capitaine, Capitaine Solivers…
    — Oui ?
    — Le patron vous a fait demander ! Il désire vous voir de toute urgence dans son bureau…
    — Ah ! Il est de mauvaise humeur ?
    — Je ne saurais trop dire… il ne souriait pas, ça, c’est certain.
    — Il va attendre ! Nous allons prendre un café Maryse et moi.
    — Moi… je vous ai fait la commission. Le reste vous regarde.
    — Oui ! Merci.
    
    Un agent ou deux qui allaient se rendre en ville, pour régler la circulation et faire acte de présence, s’écartèrent de la machine qui distribuait un café plutôt infâme. Ils ne s’appesantiraient pas dans les parages. Un gradé restait un gradé et un fossé entre la « pitaine et la piétaille » existait bel et bien.
    
    — Bon ! On va monter voir notre pacha… Enfin je vais y aller et si j’ai besoin de toi Maryse, je te fais signe.
    — Ça me va… tu essuies les plâtres ...
    ... et je viendrai faire le ménage, s’il le faut.
    — Parfait… tu me files tout de même le dessin de la gueule d’ange que tu as crayonné…
    — Ouais ! Tiens, prends tout le dossier. Je suis dans notre bureau…
    — D’accord. Tiens-toi prête pour le cas ou… les choses deviendraient irrespirables.
    — …
    
    Anita grimpait les marches qui menaient au premier. Les services administratifs et donc le bureau du boss étaient tous à l’étage. Elle appuya sur la sonnerie et attendit sagement que le voyant vert s’allumât. Lorsque ce fut le cas, elle s’engagea résolument dans l’espace patronal.
    
    — Ah ! Solivers… votre deuxième prénom c’est « Désirée » aujourd’hui ?
    — Bonjour ! Et pardon ? C’est une remontrance ou juste un signe de fébrilité ?
    — Prenez cela comme vous le sentez… j’ai le procureur qui me colle au cul depuis l’histoire Dominique Staneley-Kaly… je dois aussi rendre des comptes. Où en êtes-vous maintenant, dans ce ou ces dossiers ?
    — Une bonne nouvelle… nous avons fait un pas de géant… vous saviez que c’était le grand pote du fils d’un ancien procureur de la République ? Oui ? Bien sûr ! Mais pourquoi personne ne nous a donné cette info ?
    — C’est votre boulot, non, de découvrir tout cela ?
    — Oui… c’est aussi le nôtre de prendre les plaintes des personnes sexuellement agressées qui viennent dans nos locaux !
    — Il me semble, oui…
    — Vous êtes certain que ça a toujours été le cas ?
    — Quoi ? Soyez plus claire, Solivers…
    — Eh bien… figurez-vous que Maryse et moi avons rencontré une ...
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