Un désir à satisfaire (2) - Histoires de Sexe

Un désir à satisfaire (2)

... particulièrement ancré dans le mien durant la conversation. Une attitude troublante.

Pressée, maman ne tarde pas pour débarrasser... Elle imprime le rythme, tout à fait dans son rôle de mère de famille. Toujours assis, je n’arrive pas à me détacher de ses allées et venues entre la table et les éléments de la pièce. D’un coup, mes barrières mentales s’effondrent, ma décision est prise, je dois me lancer... Maintenant. Alors je me lève et m’approche d’elle, tremblant d’excitation et aussi de peur... Un cocktail explosif. Tandis que ma mère se penche pour ranger dans un placard, la vision de sa croupe et le dessin de sa culotte me donnent le dernier coup de fouet... Plus question de faire machine arrière. Je me plante derrière elle au moment où elle se redresse.

— Maman, je veux te dire quelque chose depuis trop longtemps...

Elle se tourne vers moi avec un sourire figé mais c’est l’étonnement et aussi la crainte que je crois lire dans ses yeux grands ouverts. Les mots ne viennent pas alors, une main posée sur son bras nu, je me penche pour l’embrasser. Mes lèvres se posent rapidement et maladroitement sur les siennes. Maman ne bouge pas, comme tétanisée. Après un très léger recul pour ...

... lui laisser le temps d’intégrer la situation, je reviens à ses lèvres, cette fois avec plus de conviction et de maîtrise. Une douceur merveilleuse que je savoure pleinement.

Après plusieurs secondes, je sens enfin qu’elle me rend un premier baiser. Gagné par l’assurance d’une envie réciproque, je pose ma main libre sur sa hanche pour l’attirer à moi et finir de mettre en contact nos corps. Toujours plus confiant, j’ose une tentative pour entrer ma langue dans sa bouche, mais sans me faire trop pressant. J’ouvre les yeux pour constater qu’elle a les paupières baissées. J’ai encore avancé la langue. Elle m’ouvre enfin sa bouche et nos deux muscles se tâtent avant de se mêler avec passion. La sensation est incroyable. Avec ma mère, nous nous embrassons debout dans ma cuisine comme deux amants et rien d’autre existe. Je la prends dans mes bras, lui caresse le dos...

Mais au moment où je m’apprête à lui prendre la main pour l’emmener vers le salon, ma mère se détache avant de reculer d’un pas et de se confondre en excuses.

— Nous n’aurions pas dû... Désolée, je dois y aller... Je suis en retard.

Là, elle s’empare de son sac à main et se précipite vers la sortie sans un regard pour moi.