Nana (9)
Datte: 17/11/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: X. Lamy, Source: Xstory
... plus "proche", plus intime. Je lui fais l’amour, creuse son sexe qui m’avale tout entier, m’accueille sans concession. Mes mains se plaquent sur les siennes, au mur, mes doigts s’insinuent où ils peuvent entre les siens. Je serre. Mes coups se font un peu plus prononcés contre ses fesses, pressent un peu plus sa poitrine contre le mur carrelé, froid. Il y a d’adorables et féminins trémolos dans ses gémissements, elle feule de toute son âme. Nous continuons à rapprocher nos corps et nos cœurs de la sorte pendant de longues minutes qui ne sont malheureusement pas éternelles. Je tire prestement, mais respectueusement ses fesses afin de la positionner face au lavabo. Je la débarrasse de son manteau et la penche face au lavabo. Nous faisons face à notre reflet dans le miroir mal lavé, nos regards se croisent.
Mon bassin reprend sa danse, il la pimente en accélérant, nous ne nous quittons plus du regard : nous en sommes incapables. Du coin de l’œil, j’aperçois des silhouettes. Des hommes et des femmes qui nous regardent se masturbent. Je les interpelle sans quitter Morgane des yeux :
— Vous pouvez regarder, mais vous nous laissez tranquilles. Elle est à moi.
En réponse, Morgane se contente de gémir une note plus haut. J’ai l’air concentré, mais je suis juste perdu en elle. Mon sexe pulse dans tout son corps et chacun de ses atomes me brûle. Sa voix est de plus en plus haut perchée, elle approche de l’orgasme. Je la retourne, la soulève et pose ses fesses sur le bord du ...
... lavabo. Je replonge tout de suite dans le creux de ses reins, ses jambes se croisent autour des miennes, l’une de ses mains se plaque sur ma joue, l’autre est derrière ma tête et la maintient contre la sienne. L’hiver de ses yeux brûle dans ma rétine, son souffle est court, son menton descend un peu pour libérer sa voix à chacun de mes coups de bassin. Elle gémit mon nom, de plus en plus fort, sa voix devient folle, son corps commence à lâcher, mais son regard, son regard persiste.
— Je vais jouir-je vais jouir-je vais jouir-JE VAIS JOUIR !
Et Morgane explose contre moi, autour de moi. Elle jouit comme ses deux filles, son corps est en proie à de violentes convulsions, noyé sous de frénétiques vagues de plaisir. Je sens son sexe s’affoler autour du mien, pressé de tout côté, et une fraction de conscience de ses yeux azuréens plongés dans les miens me foudroie. Mon sexe détonne au fond du sien et je sens ma semence partir en jets puissants et brûlants. J’ai son visage entre mes deux mains, presque un étau, je ne cille même pas alors que 8 traits s’écrasent dans sa matrice, la remplissent de ce qu’il y a de plus doux. Nous restons ainsi imbriqués l’un dans l’autre, courant après notre souffle. C’est dur à croire et j’ai conscience de mon obsession, mais nous ne nous quittons pas une seule seconde du regard. Une fois notre respiration retrouvée, nos yeux se ferment enfin et nous nous embrassons, passionnément au début, nos langues dérapent, l’un essayant de sucer celle de ...