Nana (9)
Datte: 17/11/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: X. Lamy, Source: Xstory
... Je veux voir ça !
— T’es sûre ?
— Bah oui banane que je suis sûre.
— Bon... On peut tenter. Ce soir ?
— Ce soir !
Et c’est comme ça que nous nous retrouvons dans ma voiture alors qu’il est 19h00 passés. Anaïs est vêtue plutôt gentiment pour une fois : un t-shirt très moulant dont le bleu effacé fait écho à ses yeux, une jupe à volants qui lui arrive jusqu’aux genoux et ses grosses baskets noires. Pas de sous-vêtements, juste son choker et son sourire. Nous conduisons jusqu’au parking en question, trouvons une place et descendons de la voiture.
— Et maintenant, on fait quoi ?
— On cherche ma chérie, on cherche... Les gens baisent ouvertement, mais se cachent un minimum. Va savoir pourquoi... Attends.
Du coin de l’œil, je repère un van que je connais. Que je connais même très bien d’ailleurs.
— En fait, pas besoin de chercher, viens avec moi.
Nous nous approchons du van blanc comme neige et je toque à la vitre.
— HAHAHA, Numéro 1 ! Mais ça fait des mois qu’on t’a pas vu dans le coin !
— Hahaha, salut Numéro 2 ! L’unif me prend tout mon temps ou presque. Comment tu vas ?
— Bah écoute, ça va bien et toi ? Je vois que t’es pas tout seul. Bonsoir Madame !
— Bonsoir !
Anaïs sourit timidement, je pense qu’elle le trouve à son goût. Abdel et moi avons commencé nos études ensemble et nous nous étions vite rapprochés l’un de l’autre. Il y avait une sorte de complémentarité entre lui et moi, j’ai su lui apporter des choses qui lui ...
... manquaient et inversement. En l’occurrence, il est le premier à m’avoir appris à devenir quelqu’un de plus posé. De mon côté, je lui ai transmis quelques gouttes de fougue qui ont pimenté un peu sa vie. De fait, il les avait tellement bien assimilées qu’il avait découvert le dogging seul de son côté avant de m’y initier. La beauté de l’altérité, j’imagine, dans un parking avec des inconnues. Numéro 1 et Numéro 2 sont des surnoms que nous interchangions au fil des semestres selon nos résultats, ensemble, nous détenions toujours les deux premières places de la promotion. Les années universitaires passèrent durant lesquelles nous faisions la course, un coup il était le premier, un coup c’était moi.
Jusqu’aux jours des derniers examens de la dernière ligne droite où j’ai définitivement obtenu le titre de Numéro 1. Depuis, c’était resté et Abdel avait, par défaut, le surnom de Numéro 2. Loin de mal le prendre, nous nous taquinions sans cesse sur ce point. Après le master, j’avais entrepris mon doctorat, Abdel avait eu sa dose de bancs de fac.
— Dis-moi Abdel, t’es de service ce soir ?
— Toujours Monsieur, il faut être le héros de ces dames.
— Quel poète...
Je n’avais pas seulement remarqué le van d’Abdel dans lequel j’ai eu quelques mémorables orgasmes. J’ai vu autre chose, plus loin, qui m’a énormément intrigué. Je prends Anaïs à part quelques secondes en m’excusant :
— Nana, joli cœur, tu le trouves comment Abdel ?
— Je le trouve très mignon... Vous vous ...