1. Un jeune homme à la capitale (18)


    Datte: 17/11/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: JHaParis, Source: Xstory

    ... filles bavardaient à voix basse.
    
    — Alors, on fait des messes basses.
    
    Arlette se tourna vers moi :
    
    — Solange voulait savoir si tu voulais qu’elle te fasse une pipe devant la machine.
    
    — Hein, vous êtes malades, on va nous voir...
    
    Arlette éclata de rire et pour la première fois, je vis Solange quitter son air lunaire pour rire brièvement.
    
    — On déconne... Non Solange me donnait une info intéressante... Bon on en est où ?
    
    Je consultai les fiches et fis un rapide calcul :
    
    — A ce train-là, c’est fini à 14 heures.
    
    — Bon on accélère, on est vendredi et la journée est plus courte.
    
    ... A 14 heures pile c’était fini. Nous avions pris une pause déjeuner rapide en avalant un sandwich et une bière dans une brasserie proche.
    
    Nous n’avions quasiment pas bavardé de la matinée pour tenir des cadences qui avaient réduit mes bras en charpie. Lors de notre pause, j’avais tenté de savoir la teneur des informations de Solange, mais mon binôme avait botté en touche d’un mystérieux :
    
    — Tu verras bien...
    
    Nous avions repris les cadences quinze minutes avant la fin de la pause. Arlette une fois de plus avait retiré veste et maillot, me dévoilant son torse de gamine, sans pudeur, mais j’y étais habitué et je la regardai sans émotion particulière. Nous connaissions notre anatomie réciproque, sans pourtant jamais avoir eu de relations. J’eus un petit pincement en découvrant sur son épaule un bleu qui était visiblement une trace de morsure. Visiblement, sa nuit avait ...
    ... été agitée... J’en étais presque jaloux. Son corps maigre n’était absolument pas sensuel et pourtant il m’attirait alors que j’avais eu à disposition ceux d’Aïcha, de Solange et surtout de ma tante qui avaient toute autre allure. L’âme humaine est insondable... Elle enfila sa veste et nous repartîmes de plus belle...
    
    La dernière pièce contrôlée, nous nous accordâmes une pause puis nous commençâmes le démontage des poinçons de la presse. Solange revint chercher nos derniers paniers et dit à Arlette :
    
    — C’est confirmé...
    
    — Bon merci ma poule...
    
    Je feignais une totale indifférence puisqu’elles ne voulaient pas me mettre dans la confidence.
    
    Lorsque je repris le travail de démontage, Arlette m’arrêta :
    
    — Cool, on n’est pas pressé... Ta tante ne nous attend pas avant 19 heures, pas la peine de « speeder ». Tu sais d’où vient la morsure que tu as vue sur mon épaule ?
    
    — C’est une conséquence de ta nuit dernière ?
    
    — Tout juste Auguste... Une amie qui ne peut s’empêcher de mordre aux moments les moins opportuns.
    
    — Tu n’as qu’à la larguer pour éviter qu’elle ne te bouffe.
    
    Mon ton était inutilement agressif.
    
    — Bah, je l’aime bien et elle a d’autres qualités. Mais tu ne vas pas me faire une crise de jalousie mon pote...
    
    Je me radoucis.
    
    — Non je déconne. Je la connais ? C’est Solange ?
    
    — Non, c’est pas elle... Mais tu la connais peut-être.
    
    J’insistai une peu, mais elle ne me dévoila pas son secret...
    
    La sirène retentit au moment où Mr Raymond ...