Vacances à Nice - Histoires de Sexe

Vacances à Nice

... besoin de me toucher.

Tout penaud, je me levai discrètement et retournai dans ma chambre avant de m’allonger sur le lit attendant avec inquiétude la réaction de ma marraine. Ne voyant rien venir au bout de quelques minutes, je finis par me lever et quitter la chambre. Comme si rien n’était arrivé, Sylvie, toujours allongée sur le transat, parcourait calmement une revue people.

Elle se tourna ensuite pointant à nouveau ses plantureux obus vers moi et m’adressa un grand sourire.

— J’ai beaucoup apprécié ta manière de me passer la crème. Tu es très adroit avec tes doigts, mon cher filleul.

Sa remarque me fit rougir de plus belle.

— Ça doit être de famille, car ton père était lui aussi très doué quand je l’ai rencontré.

Devant mon air interloqué, Sylvie reprit ses confidences.

— Tu ne le sais sans doute pas, mais avant ta naissance ton père était un chaud lapin et comme beaucoup, je me suis laissé séduire par ce bel homme. Et ce n’est pas le mariage qui l’a calmé, car pendant que ta mère te donnait le sein à la clinique, il m’avait emmenée dans le lit conjugal pour me sauter par tous les trous. Il s’était confié à moi en me disant que ta mère lui avait pratiquement refusé tout rapport à partir du quatrième mois de grossesse et je n’avais pas résisté très longtemps à ses avances.

J’espère que ce que je dis ne te choque pas ? demanda soudain Sylvie, l’air vaguement inquiet.

J’étais bien trop sidéré pour pouvoir répondre quoi que ce soit.

— En fait, ta ...

... mère était au courant de notre liaison, reprit-elle. Elle y avait vu le moyen d’échapper à la libido un peu trop débordante de ton père et ainsi tout le monde y trouvait son compte. Moi la première, pour être franche, car à l’époque le Gérard était un sacré bon baiseur.

Les confessions de ma marraine m’avaient momentanément fait perdre toute pensée égrillarde et je pus enfin m’adresser à elle comme un filleul respectueux et bien élevé :

— C’est très sympa de ta part de me recevoir chez toi pendant les deux prochaines semaines. Je vais pouvoir profiter du soleil et de la mer jusqu’à plus soif.
— J’espère que tu vas pouvoir t’éclater de tas d’autres façons, mon cher Arnaud. J’ai promis à ta mère que j’allais bien m’occuper de mon filleul chéri. Je ne voudrais pas la décevoir.

À ma connaissance, la seule fois où Sylvie avait rencontré son « filleul chéri » remontait à mon baptême. Mais je n’avais pas envie de la contredire et de lui faire regretter son abnégation. D’autant plus que j’imaginais difficilement une personne plus compétente qu’elle pour mon initiation amoureuse. Elle se leva alors et marcha vers moi avant d’aller se positionner derrière la chaise sur laquelle je m’étais assis.

— La première chose à faire, mon chéri, pour être un bon amant est de savoir se détendre et maîtriser les réactions de son corps, me dit-elle avec conviction tout en me massant les épaules, ce qui ne tarda pas à provoquer un nouveau raidissement intempestif de mon braquemart.
— Tu ...