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Mille neuf cent soixante huit (3)
Datte: 15/11/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Conkupiçan, Source: Xstory
Les vacances de fevrier 1968 étaient arrivées. Peu nous importait à maman et moi la météo. Dès la fin de l’après-midi la Renault 4L était prête à appareiller. Surtout garnie de victuailles fraîches et de quoi maintenir le stock, et aussi en linge propre et le matériel de base de randonnée qui ne nous quittait jamais. Et nous nous sommes lancés une fois de plus vers la montagne, vers notre vie à nous, vers le chalet. Notre chalet. Le ciel était des plus menaçants; chargé. La météo était mauvaise mais normale en fait. Ils annonçaient de la neige, quoi de plus normal en février? Et nous étions parés, pneus cloutés et chaines facilement accessibles, deux crics de levage pour les 4 chaînes ! Maman était fille de paysan et avait l’esprit pratique. Elle avait sa tenue de montagne. Chaussettes de laine écrue sur des bas de laine épais. Jupe écossaise en grosse laine et gros pull de même. J’avais aussi mon épais knicker et mes chaussettes , chaussé de lourds godillots en cuir, avec une toute autant pesante canadienne. La neige se mit à tomber sur la nationale. Jusqu’au hameau de A.. ça se passa à peu près bien. Au hameau ma mère décida de chainer. -Sur la place de l’église! On y sera à plat. Allez chacun son côté! On monte sur crics, c’est plus rapide et plus sûr. On a monté les chaînes en un tour de main. Fallait voir maman à la manoeuvre. On avait la pratique. L’énergie de cette femme était spectaculaire. Après le hameau on quittait l’asphalte. Enfin l’asphalte à ...
... l’époque était assez théorique . La Renault4 avait des capacités de franchissement qui rendraient jaloux les gros SUV d’aujourd’hui. Dans les bois la neige était freinée par les grands sapins et le petit véhicule avec ses 4 chaînes montait toujours malgré les précipitations qui s’intensifiaient. Mais après quelques kilomètres ce fût impossible. La neige dépassait les pares chocs. — On laisse la voiture à la carrière. On descendra demain à ski la chercher si c’est encore possible avec le tracteur du pére H. Le hic, c’est que pour le moment, les skis c’est au chalet qu’ils étaient. — On ne prend que les sacs, de la nourriture sèche, les couvertures au cas où. Mais si on traîne pas, on sera au chalet avant minuit. Prêt camarade? Maman était revenue quelque part dans sa tête en 44 45. C’était risqué. Mais je savais qu’elle aimait ça, et moi aussi. Et nous voilà partis à pince. À partir de 40cm de fraîche, chaque pas devient un effort extrême. Mais tant qu’il neige le froid est moins vif. Logiquement plus nous montions, plus il y avait de neige. À la lisière du bois on en avait jusqu’au cuisses. Heureusement la neige était poudreuse. Elle n’offrait pas une résistance extrême à la levée. On ne voyait presque plus les branches de coudrier que l’on plantait en été pour baliser la piste. — Ahlala j’ai de la neige jusque dans ma culotte! S’écria maman. Je rapelle qu’elle était en jupe. Et ça la faisait rire. Elle se tournait vers moi en riant. On n’y ...