1. Spectacle chair et lumière (1)


    Datte: 12/11/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    Rien ne me réjouit plus que la contemplation d’un beau cul. Encore que. Le plaisir est toujours plus ou moins mêlé de souffrance car enfin, toute cette beauté, la majeure partie du temps est inaccessible. De tous les beaux culs du monde, un infime pourcentage s’offrira à nous, quand bien même serions-nous le roi de Thaïlande ou le prince du porno. Et quand bien même nous pourrions tous les toucher, les pétrir, les embrasser, les pénétrer, les claquer, en serions-nous un jour rassasiés ? Le propre du cul, épicentre du désir (du mien en tout cas), c’est à mon avis de ne jamais apporter complète satiété, sans doute parce qu’il résiste à tous les festins. Intact après consommation, il ranime le désir en moins de deux.
    
    C’est ce à quoi je pensais en dévorant des yeux une merveille de cul stationnant à quelques centimètres de mon visage, dans la ligne 4 du métro ce lundi matin là. Ce cul archétypal rayonnait depuis des semaines sur cette ligne, dans cette rame, à cette heure. La fille, comme moi, devait avoir ses habitudes. Elle cependant, ne se plantait pas toujours à la même place, contrairement à moi.
    
    La semaine précédente, un phénomène curieux se produisit. Son sublime cul, souvent éclipsé par la foule ou orienté de telle manière que je ne l’aperçoive pas, m’apparut tous les jours dans toute sa splendeur, longuement, s’offrant sous différents angles. La fille, probablement très jeune, ne portait cette semaine-là que des leggings. Elle aurait aussi bien pu avoir le bas du ...
    ... corps simplement recouvert de peinture, elle n’en aurait pas beaucoup plus exposé ses formes. Elle portait exclusivement des strings dont la démarcation formait un triangle inversé au-dessus des fesses. Leur galbe, du coup, ne subissait aucune altération. Même en y portant la plus vive attention, je ne relevais pas le moindre défaut, ni dans les arcs ni sur la peau.
    
    S’il me semblait étonnant que cet extraordinaire cul s’exposât à moi sans obstacle chaque jour de cette semaine, un autre détail me parut plus étrange encore.
    
    Un peu comme dans le film Mélancholia, où un astre grandit dans le ciel avant de percuter la terre, le merveilleux cul se rapprochait inexorablement de moi de jour en jour. Remerciant d’abord ma bonne fortune, à partir du jeudi, je commençais à penser que ce n’était peut-être pas qu’un effet du hasard. Mes soupçons se renforcèrent le vendredi alors que, dans la rame presque vide, la fille s’installa debout contre une barre verticale à deux mètres de moi tandis qu’elle aurait pu sinon s’asseoir, ce qu’elle ne faisait jamais, du moins prendre place sur n’importe quelle autre barre.
    
    Curieusement, je songeais alors qu’il s’agissait d’une sorte de bouquet final puisque la semaine arrivait à son terme.
    
    S’il existait dans ce rapprochement une intentionnalité, la fille n’en laissait rien paraître. Son visage présentait une invariable expression de sérieux et jamais elle ne me regarda ni moi ni personne d’ailleurs. Ses yeux étaient en général rivés sur ...
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