Cet homme
Datte: 06/08/2018,
Catégories:
fh,
telnet,
fsoumise,
hdomine,
strip,
vidéox,
photofilm,
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
sm,
gifle,
fouetfesse,
confession,
regrets,
fsoumisah,
Auteur: Ponderosa, Source: Revebebe
... nous passons ensemble est froid, sans doute le plus distant si tant est que ce soit possible. Il m’adresse à peine la parole, me faisant clairement comprendre qu’il aimerait que je sois n’importe où ailleurs du moment que c’est loin de lui. J’oscille entre la crainte de lui déplaire et l’envie de lui donner une bonne gifle. J’ai hâte de partir mais à la fois le désir de rester éternellement dans cet ersatz de bonheur charnel. La dernière fois que nous faisons l’amour, ou plutôt que nous baisons comme des animaux, il me gifle sans relâche jusqu’à ce que je le supplie d’arrêter, puis me sodomise et me laisse en plan après avoir joui. Avant de s’endormir, il me montre le plan pour repartir à la gare avec les nombreux changements de TER et de métro, et me donne les dernières consignes pour partir de l’appartement. Éteindre le rétroprojecteur, fermer la fenêtre de la cuisine, mettre les clefs dans la boîte aux lettres. Je l’écoute tristement établir la liste des choses à faire, pensant que demain matin sera sûrement la dernière fois où je le verrai.
Je fais en sorte de me lever avec lui, et de boire mon café devant lui pendant qu’il repasse sa chemise.
— À quelle heure est ton train ?
— 14 h.
— Qu’est-ce que tu vas faire d’ici-là ?
— Je ne sais pas. Terminer mon bouquin, regarder un film.
— Tu n’oublieras pas les clefs dans la boîte aux lettres.
— Non.
Quand il revient de la chambre, il est habillé en costume et porte ses lunettes. Je le trouve beau.
— Tu es ...
... magnifique.
Il sourit.
— Tu es adorable mon Annie.
Il me prend la nuque et m’embrasse tendrement sur la bouche, m’imprégnant des vapeurs de son parfum. Enivrée, je ne peux m’empêcher de penser que j’aimerais qu’il m’embrasse ainsi tous les matins en allant au travail. Puis il prend son ordinateur et franchit la porte.
Je m’assieds sur le canapé, canapé que je commence à haïr, et m’effondre en larmes, ne retenant plus aucun sanglot, aussi bruyant soit-il. Je suis soulagée de pouvoir enfin m’épandre sans retenue, de laisser parler ce cœur malmené.
Lorsque je reviens chez moi, la solitude me frappe de plein fouet ; plus de messages, plus d’appels. Lui, qui était si présent, presque étouffant, s’en est allé aussi rapidement que je l’ai rencontré, laissant un immense vide derrière lui. Je passe les jours suivants à pleurer et me remettre en question, analysant nos discussions, retournant dans tous les sens les paroles qui auraient pu le repousser ; je suis exaspérée de ne rien comprendre. Nous échangeons quelques mots de temps en temps, mais rien de très intéressant et surtout avec cette sensation omniprésente de l’importuner. Je lui fais à sa demande des photos, une vidéo, mais arrête très vite ce petit jeu hypocrite le soir où dans un trop fort sentiment d’abandon, je le supplie d’être mon Maître. Il accepte en ajoutant :
— Tu sais que je baiserai d’autres filles.
— Oui.
— Et ça ne te dérange pas ?
— Non.
Le lendemain, je coupe tout contact, m’étant rendu ...