Un jeune homme à la capitale (5) - Histoires de Sexe

Un jeune homme à la capitale (5)

... Si je peux en outre joindre l’utile à l’agréable, pourquoi hésiter ? Je te choque ?

— Nullement, ma tante. Du moins je ne le crois pas. Ce matin, j’étais un puceau provincial et en une journée, grâce à vous, j’ai l’impression d’avoir plus appris sur le sexe que ce que savent les plus vantards de mes copains au lycée. Et de cela, ma tante, je ne peux que vous en être reconnaissant. Je ne souhaite qu’une chose : que vous continuiez mon initiation.

— Et bien nous allons y penser. Mais pour l’instant, occupe-toi de nettoyer les coquilles Saint-Jacques.

Nous continuâmes notre travail de préparation culinaire et ma tante orienta la discussion vers mes études, mon avenir, mes ambitions. Je compris qu’elle n’avait plus envie de parler d’elle et de son passé et je lui racontais ma vie, mes envies et surtout mon ambition de devenir ingénieur et de quitter au plus vite le carcan familial.

Nous prîmes l’apéritif en finissant de flamber les coquilles puis nous passâmes à table ou nous nous régalâmes.

A la fin du repas, j’étais repu et de nouveau un peu ivre. J’avais plus bu en une journée avec ma tante qu’en une année chez mes parents où on ne mettait du vin sur la table qu’en de rares occasions.

Après un café, ma tante me proposa de regarder un film, mais je lui demandais la permission de me coucher afin de me présenter en bonne forme sur mon lieu de stage.