Quatre cinq six - Histoires de Sexe

Quatre cinq six

... chemin un couple qui batifolait.

Il se met à sourire malicieusement :

— Oh, dès qu’il fait beau, il y en a souvent dans le coin. Beaucoup de choses changent durant les décennies qui passent, mais pas toutes…

Curieuse de nature comme beaucoup de femmes, Lola demande :

— Et cette Lucienne, c’est elle que vous avez épousée ?
— Non, j’ai épousé Madeleine quelques années plus tard. Trois enfants, huit petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Lucienne, on va dire que c’était la bonne âme de tous les garçons qui devaient faire leurs premiers pas, et aussi des fiancés ou des maris qui n’avaient pas ce qu’ils attendaient de leur légitime.
— Je vois, je vois… Pour parler crûment, elle était un peu vide-couilles sur les bords…
— Pour parler plus aimablement, elle était le réconfort des hommes en détresse.

Ma femme affiche un petit sourire :

— Oui, c’est mieux dit ainsi. Qu’est-ce qu’elle est devenue ?
— Un gars du village d’à côté s’est amouraché d’elle, et lui a proposé le mariage et une association.
— Comment ça, le mariage et une association ? Un proxénète ?

Le vieil homme secoue la tête de gauche à droite :

— Pas vraiment, mais un peu quand même… Ce type avait une petite affaire. Celle-ci a sérieusement évoluée avec l’arrivée de Lucienne, qui, de son côté, est passée à l’étape supérieure en mettant de l’huile dans les engrenages avec les clients.
— Oui, oui, un bon arrangement…
— Une association, comme je vous l’avais dit. Tout le monde était ...

... gagnant, la femme, le mari, le voisinage, et j’en passe. Cela dit, Lucienne lui a fait quatre beaux enfants, et pas de doute, l’air de famille avec le mari était indubitable, c’était bien les siens à lui, même si sa femme levait allégrement la jambe.
— Eh bé, il s’en passait quand même des choses dans le temps dans les petits villages !

Posant son menton sur ses mains posées sur sa canne, son interlocuteur sourit :

— Il se passe souvent nettement plus de petites choses dans les petits villages que de grosses choses dans les grosses villes…
— Je vous crois sur parole, Léonard.
— Par exemple, croyez-vous que j’aurais pu rencontrer une belle femme nue sur son vélo si j’habitais une métropole ?
— Bel exemple… Non, je ne pense pas.

Durant de longues minutes, ma femme continue de discuter. Il y a quelque chose d’irréel à contempler un arrière-grand-père en train de dialoguer tranquillement sur un tronc d’arbre avec une femme nettement plus jeune et complètement nue, face à une pâture pleine de vaches…

Un souvenir marquant, même s’il ne s’est finalement rien passé de coquin.

Après avoir rencontré Angèle et Matthieu dans la brasserie de la clairière, les deux femmes ont commencé à faire des petites exhibs plutôt mignonnes, mais crescendo. Que je vous narre l’une de leurs premières prestations à deux, avec nous les hommes en gardes du corps. Car on ne sait jamais ce qui peut arriver dans une forêt.

Après avoir fait un choix sélectif, nous avons opté pour la forêt ...