1. Quatre cinq six


    Datte: 05/11/2021, Catégories: fh, 2couples, fhhh, grp, hagé, forêt, campagne, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... domaniale des Bruyères bleues qui nous semble la plus calme du lot. D’après les forums que nous avons consultés, certains bois sont peuplés d’importuns de tout genre, allant des voyeurs trop insistants aux mains baladeuses, à ceux aux ligues de vertu promptes à dégainer le téléphone portable pour rameuter la police, la gendarmerie, l’armée, les hélicoptères, et j’en passe.
    
    Je ne pensais pas qu’il fut possible que des personnes passent leur temps à traquer les gentilles femmes exhibitionnistes, mais il semble bien que oui. Et il paraît que ces empêcheurs d’exhiber en rond sont très bien organisés, voire armés !
    
    Pourtant, qui gêne-t-on au fin fond d’un bois quand les enfants sont en classe ? Les écureuils ?
    
    — Y a vraiment des tarés ! ! Pourtant, on n’est pas aux USA !
    — Pourquoi les USA ?
    — Parce que les USA, c’est le pays des tarés en tout genre !
    
    Je laisse à ma femme la responsabilité de ses propos. Les miens sont nettement plus nuancés. Mais un pays adepte des shows gigantesques orchestrés par des télé-évangélisateurs (ou télévangélistes, au choix) me laisse assez perplexe, je l’avoue. Mais d’autres pays et d’autres religions semblent marcher sur les mêmes pas.
    
    En ce début d’après-midi, direction les Bruyères bleues, une petite forêt pas très connue, assez loin des grands axes, l’endroit parfait pour que nos femmes se rodent, même si les voyeurs risquent d’être limités aux maris.
    
    Enfin, pas tout à fait…
    
    Nos femmes se sont visiblement concertées pour ...
    ... s’habiller de la même façon : une veste rouge assez longue, des bottes rouges. En dessous, une robe noire ou une tunique de la même couleur, qui dépasse un peu en bas de la veste. En revanche, en dessous, côté lingerie, j’ignore ce que les femmes ont pu revêtir. Mais je sais que je vais bientôt le savoir !
    
    Après avoir franchi un petit fossé, nous nous enfonçons dans les bois. Nous marchons environ cinq minutes avant d’aviser une petite clairière. Les mains sur les hanches, Lola dit alors :
    
    — Ici, ça me semble bien, non ?
    
    Angèle pivote sur elle-même pour contempler les lieux, puis elle déclare :
    
    — Oui, en effet, c’est pas mal… Mais y a pas foule ! Bah, c’est mieux ainsi, faut savoir y aller petit à petit.
    — Je suis d’accord avec toi.
    
    Puis sans hâte, les deux femmes déboutonnent leur veste. Durant ce temps, je m’assieds sur le tronc le plus proche, Matthieu m’accompagne en se mettant à côté de moi. Oui, j’avais bien deviné, Lola possède sur elle sa robe à clip, tandis qu’Adèle est revêtue d’une chemise noire. Silencieusement, les deux femmes s’admirent mutuellement. Plus loin, un lapin (ou un lièvre) traverse la clairière. À cet instant, Matthieu se penche sur moi, murmurant :
    
    — Comme tu le vois, William, ma femme me pique toutes mes chemises, les blanches comme les noires !
    — Achète donc des chemises vert pomme, elle ne te les piquera pas !
    — Oui, c’est ça ! Et au boulot, si j’en mets une, je me fais lyncher aussi sec si je me pointe avec ce genre de chemise ...
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