Quatre cinq six - Histoires de Sexe

Quatre cinq six

... sourire tout en remettant son chapeau de paille. Puis, sans complexe, elle s’avance sur son vélo dans le sentier herbeux. La suivant, deux mètres derrière elle, j’ai une splendide vue sur une belle paire de fesses blanches qui ondulent sur la selle noire. Beau contraste et beau spectacle !

Parfois, Lola se soulève pour forcer sur ses pédales, alors j’ai aussi droit à un autre beau spectacle. Ma femme est une petite dévergondée et j’adore ça ! Je contemple longuement ce mignon cul qui balance. Après la bifurcation et une bonne centaine de mètres, j’informe ma femme :

— Nous arrivons bientôt à la pâture, je pense que ce sera après le gros bosquet, là-bas.
— Ah d’accord !

Elle pédale de plus belle, s’éloignant de moi. Soudain, elle s’arrête pour s’exclamer :

— Eh merde ! Y a quelqu’un !

Intrigué, je m’approche à mon tour. Assis sur un tronc face à la pâture, appuyé sur sa canne, un homme, qui semble avoir au moins quatre-vingts ans, nous voit arriver. Recommençant à pédaler lentement, Lola ne se démonte pas, elle poursuit sa route vers la pâture, adressant à l’inconnu un signe de la main quand elle est à dix mètres de lui :

— Bonjour, bonjour…
— Bonjour, Madame. La tenue dans laquelle je vous vois est due au réchauffement climatique ?
— Disons que j’aime prendre l’air…

Nous nous approchons un peu plus. Flegmatiquement, le vieil homme désigne de la main une place libre sur le tronc :

— Venez donc vous asseoir auprès de moi, ça va faire un bail que je ...

... n’ai pas causé avec une belle femme dans votre genre.
— Hmmm… d’accord.

Docile, posant un pied à terre et amusée par la situation, abandonnant son vélo dans l’herbe, ma femme s’approche du senior. Entretemps, elle me demande de sortir du sac à dos la serviette de plage qu’elle plie en trois avant de la poser sur le tronc. Puis elle pose ses mignonnes fesses dessus, à côté de l’inconnu, le buste bien pointé vers l’avant :

— Bonjour, moi, c’est Lola, et voici, William, mon mari.
— Enchanté. Pour ma part, c’est Léonard.
— Comme le peintre de la Joconde ?
— C’est cela même. Le plus amusant dans l’histoire est que mon métier a été d’être peintre en bâtiment ! Je ne vous dis pas toutes les plaisanteries que j’ai pu entendre durant plus de quarante ans, et même encore maintenant !
— Je compatis…

Sans complexe, bien que totalement nue (sauf des chaussures à ses pieds), Lola questionne :

— Vous êtes arrivé par où ? Quand même pas par le même chemin que nous ? Car il y a une petite trotte pour venir jusqu’ici !

D’un geste lent, Léonard tend sa canne vers la droite :

— Là-bas, entre la pâture et le champ, il y a un petit passage qui mène à la départementale. Ça débouche à proximité du passage à niveau. J’habite par là.
— Ok, je vois où.
— Le coin est ancien, vous savez. Quand j’étais ado, je me rappelle très bien que je venais ici avec Lucienne pour profiter des hautes herbes.
— Ah d’accord… Sachez que ça se fait toujours. L’autre fois, nous avons croisé sur le ...