1. Aide à domicile (1)


    Datte: 05/11/2021, Catégories: fh, hplusag, campagne, amour, Oral pénétratio, fsodo, portrait, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... appartient en propre, et qui n’est pas au nom de la société, elle n’en verra pas la couleur, matériel comme financier. Pour cela, il faudrait vraiment passer devant Monsieur le Maire. Pensez-y…
    
    Pendant quelques jours, les paroles du notaire le travaillèrent un peu.
    
    — Qu’est-ce qui ne va pas, mon Gus ? Tu as l’air soucieux et tu dors mal…
    — Je ne cesse pas de repenser à ce pauvre Lionel, mort écrasé sous sa paille. Pourtant, il n’avait rien fait de mal, il voulait juste se dépanner… Et sa copine, Cécile, une fille si gentille…
    — Oui, d’ailleurs je lui ai proposé de venir habiter ici quelque temps. Elle aurait pu me donner un coup de main, à la maison et au labo. Mais elle préfère mettre de la distance, elle repart chez ses parents, dans la Drôme.
    — Oui, c’est triste pour elle qui a tant travaillé avec Lionel pendant plus de dix ans, se retrouver sans rien, comme elle est arrivée… C’est pour ça que j’ai pensé qu’il ne fallait pas qu’on fasse la même bêtise.
    — Oh-oh ! Aurais-tu l’intention de me demander en mariage, Gustave Germain ?
    — Ben, je… Là tu me prends de court. En fait, c’est que… Pourquoi ? Tu aurais refusé, je suppose ?
    — Qu’en savez-vous, Monsieur Germain ? Il faudrait essayer pour le savoir.
    — Bon, je t’explique. Le mariage, ça ne résout qu’une partie du problème : tu hérites de ce que je possède en propre. Mais vu la valeur actuelle de l’exploitation, si tu veux la garder, tu aurais des droits de transmission très importants que tu ne pourrais pas ...
    ... payer, même avec l’arriéré de salaire que je t’ai versé. Non, le mieux pour ça, ce serait de monter une société. Nous serions associés et en cas de pépin, d’un côté comme de l’autre, le survivant peut continuer. Même s’il faut embaucher du personnel, les bénéfices sont suffisants pour couvrir la dépense.
    — Ça, c’est intelligent. Je suis d’accord pour la création d’une société, cher associé. Mais j’attends toujours…
    — Quoi ?
    — Eh bien, ta demande ?
    — Rhooo !… Bon, ben comme ça je serai fixé. Mélanie Cotine, voulez-vous m’épouser ?
    — Ah ! Enfin ! Attends, je réfléchis… Hélas… Mais… Oui, mille fois OUI, Monsieur Germain.
    — Ben ça alors… J’y comprends rien. Tu m’as dit que tu m’aimais pas…
    — Non, je n’ai pas dit ça. Je t’ai dit que je n’étais pas amoureuse de toi, nuance. Mais je t’aime beaucoup, mon Gus, j’ai énormément d’affection pour toi, je suis bien avec toi, c’est bien ce qu’on fait ensemble, non ? Et puis tu me fais toujours autant jouir et j’adore ça, tu le sais bien. Je n’ai pas envie d’être ailleurs, et si tu restes comme tu es, tu feras un très bon mari.
    — Merde alors, tu me surprendras toujours.
    — Je suis un peu déçue cependant. Tu n’as pas fait ta demande dans les règles, un genou en terre et un écrin à la main !
    — Non, c’est vrai… Je n’avais pas anticipé. Mais j’y pense, attends-moi une minute… (il s’échappa en courant vers les chambres et revint vite). Tiens, essaye ça, elle me vient de ma grand-mère, à une époque où le grand-père était un propriétaire ...
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