Aide à domicile (1)
Datte: 05/11/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... à impôt sur le revenu. Mais cinq années cumulées et il allait être taxé comme un gros riche. Il ne devait pas être seul dans ce cas-là, tout était dans la façon de le déclarer. Il ne serait imposable que sur les deux dernières années, quand son salaire est augmenté, mais raisonnablement. L’exploitation, elle, risquait d’être fortement taxée s’il ne faisait pas d’investissements, il allait en faire. Il passa voir son notaire et fit le tour du cadastre. Les terres et exploitations à vendre ne manquaient pas, hélas. Celles réputées les meilleures étaient cependant fort éloignées de la sienne, pas une bonne solution. Il finit par tomber sur un petit élevage caprin d’une soixantaine d’hectares, dont le propriétaire partait à la retraite. Un seul repreneur s’était manifesté, des jeunes qui n’avaient ni certification ni financement, de doux rêveurs qui voulaient quitter la grande ville. Les terres n’étaient pas fameuses, tout juste bonnes pour le pâturage et le foin. Mais elles avaient un énorme avantage : elles se situaient juste au bout de celles de Germain, après le bois derrière les lupins. La vieille ferme donnait sur une tout autre route, et il fallait faire plusieurs kilomètres en repassant par le village pour l’atteindre. N’importe, il suffirait d’ouvrir un chemin direct, d’un bon coup de tractopelle. Justement, il est grand temps de le changer, le tracteur de son père qui fume noir, demande deux ou trois réparations par an, assis en plein vent hiver comme été, juste de ...
... quoi mettre une petite bâche trouée pour se protéger un peu de la pluie et du cagnard. Germain ne lésina pas. Il prit deux billets de train et en route pour Paris, au grand bonheur de Mélanie. Ils allèrent au salon du matériel agricole, le SIMA, où Gus put choisir l’engin de ses rêves, puis au salon de l’agriculture où la jeune femme trouva toutes les machines et tous les accessoires qui allaient lui simplifier la vie, tant à la maison qu’au laboratoire. Et une nuit romantique en apercevant la tour Eiffel par la fenêtre de la chambre d’hôtel, une promenade en bateau-mouche le matin avant de reprendre le TGV.
Gus n’avait jamais pris autant de plaisir à aller travailler que depuis l’arrivée de son nouveau tracteur. La cabine suspendue, climatisée, insonorisée avec la stéréo, il se croyait dans son salon. Pire, il installa un paillasson sur le marchepied, tellement il voulait que son nouveau jouet reste impeccable. Plus puissant en même temps que plus économique, plus silencieux également et tellement plus pratique. Les accessoires, socs, broyeur, fraise, godet, pelleteuse, débroussailleuse, avaient tous des supports de rangement et des repères électroniques. Il suffisait de se laisser guider par les bip-bip et toc, il ne restait plus qu’à verrouiller. Que de fatigue et de tours de reins épargnés ! En quelques semaines, l’exploitation pourtant déjà propre devint un modèle d’entretien parfait. De son côté, Mélanie programmait son pétrin, lançait son robot aspirateur et allait ...