Adieu, confession, punition (3)
Datte: 03/11/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: luc_marie92, Source: Xstory
... doigt de porto. On n’a pas échangé deux mots. J’enlève ma veste et me met à genoux. Approche mon visage de ses chevilles. Aspire l’odeur. Par le nez. Chaussure de sport. Pied. Un peu forte. Présente. Affirmée. Désagréable, écœurante ? Trop forte ? Rien de cela. Une odeur existante. Elle n’a aucune gêne, aucune honte. Elle EST.
— Tu es, Diane. Femme de la vraie vie. Femme d’â coté. Girl next door. Tu me laisses accéder sans honte à cette part de ton intimité. Pas celle que j’attendais. J’imaginais m’enivrer de ces odeurs de femmes qu’on espère, qu’on redoute, qu’on savoure ou qui peut soulever le cœur aussi parfois, et briser toute envie tout désir. Je voudrais le droit de lécher tes pieds. Je voudrais plaquer ta chaussette blanche contre mes narines, et que tu me tournes la tête.
— Fais-le !
Lécher les orteils, aux ongles non peints. Sucer le pouce, qu’on sucerait une queue tendue. Passer la langue entre les orteils. Apprivoiser l’odeur un peu âcre, baiser doucement la plante des pieds, y déposer de petits coups de langue. Ne pas bander. Tenter de savourer. Être juste dans l’instant présent.
— J’imagine que je pourrais faire pareil, après une journée de travail où tu aurais porté tes bottes, avec des collants que tu porterais pour la seconde ...
... journée. Le cuir et l’odeur de ta transpiration mêlées. Pendant que tu me parlerais de toi. Que tu me donnerais l’accès à tes propres délires. A cet instant je ne connais plus qu’un désir de toi, Diane. Me soumettre à tous tes parfums de femme et ne rien réclamer d’autre.
— Je me moque pour l’instant de savoir si je peux aller au bout de la dimension sexuelle. Je veux juste m’énivrer de toi.
Elle enlève son sweat, elle porte en dessous un t-shirt noir et je crois deviner qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, elle n’en a pas besoin. Elle dit :
— Viens sentir mes aisselles, viens respirer ma course. Tu n’as pas le droit de toucher mon corps. Je veux juste que tu me découvres comme tu l’as fait avec mes pieds. Viens me sentir.
Les petits poils sous ses bras ont cette couleur plus brune que ses cheveux. Elle est à la fois naturelle, pudique, et je me demande à cet instant si elle réalise que je pourrais totalement abuser de la situation, la renverser, lui imposer ma force.
Mais je n’ai aucune envie de cela, Diane. Ma bouche et mes narines seules à ta découverte.
Tu fermes les yeux, moi aussi.
Ta sueur est âcre et se mêle au parfum matinal du déo.
— J’aime cela, te respirer.
— J’aime cela, que tu me sentes. Continue.
(à suivre)