Adieu, confession, punition (3)
Datte: 03/11/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: luc_marie92, Source: Xstory
J’ai donc validé le contrat proposé par mon ancienne collègue, Diane. Ce « oui » doit m’éviter la honte auprès de nos relations communes. Mais voilà ce qui arrive quand on avoue son obsession à une femme qui vous excite depuis des années. Lui avoir déclaré mon désir sur un coup de tête électronique était probablement stupide. Sa réponse m’a laissé entendre qu’elle me tenait si j’ose dire par la peau des couilles : soit j’accepte de lui être obéissant lors d’une rencontre où elle décidera de tout. Soit elle envoie ma lettre d’aveux à différentes personnes que nous avons en commun dans nos carnets d’adresses. Elle m’accusera de harcèlement. Elle pourra inventer des méfaits que je n’ai jamais commis du temps que nous bossions ensemble. Elle a aussi laissé entendre que ce n’était qu’une possibilité parmi d’autres. En vrai je ne la crois pas assez méchante pour mettre ce genre de menace à exécution. Je crois que l’idée l’émoustille, plus que l’acte et le faire.
Je trouve aussi une saveur à ce chantage. Il me met à sa disposition. Je m’imagine prêt à tout subir de Diane, ce qui était mon envie, mais d’une autre façon. Bon sang, elle me fait tellement envie. Pour une raison que je ne parviens toujours pas à identifier. Elle n’est pas le genre de femme qui d’ordinaire m’attire. Elle n’a pas de seins, elle est assez petite et menue, pas du tout plantureuse. Son visage est quelconque. Le mien aussi ? Bon. Pas de polémique. Je ne lui ai reconnu qu’un atout de séduction, cette foutue ...
... paire de bottes cuissardes en cuir noir que je ne l’ai vue porter qu’une fois, et dont le souvenir me hante. Le plus étrange étant que je ne suis habituellement pas fétichiste des chaussures.
Je n’en dirai pas autant des bas. Des serre-tailles et porte-jarretelles. Des culottes tanga, string, boxer, quelques soient les noms que vous leur attribuez. Je les aime en nylon, en tulle, en élasthanne, en lycra, en skaï, en polyamide, tout sauf le coton, les slips de coton sont pour moi des tue-l’amour. Juste un avis de fétichiste assumé.
J’ai sur un second coup de tête convenu que Diane a le droit d’exiger. J’attends. Où donc cela se passerait-il ? À l’hôtel ou chez elle ? Dans une voiture ? Lors d’une promenade en forêt ? Pas la moindre idée. Je sais tous les fantasmes que je projette sur elle. Mais rien ne m’assure qu’elle se nourrira des mêmes. Quel chemin choisira-t-elle d’emprunter pour me soumettre à ses fantaisies ? Elle s’est dite cérébrale. À la réflexion, cela peut s’avérer inquiétant. Peut-être va-t-elle m’imposer des lubies du genre inconfortables ? Inacceptables ? Inavouables ?
Mais qu’est-ce que je détesterais qu’elle m’impose ?
Une chose que je me suis souvent demandée, lorsque j’en suis venu à imaginer des relations fondées sur la soumission d’un être à un autre : lequel des deux décide, en réalité ? Le dominant (peu importe ici son genre, ne commençons pas à nous compliquer la vie avec ces histoires) joue-t-il un jeu, mais dans les limites de ce que le ...