Adieu, confession, punition (3)
Datte: 03/11/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: luc_marie92, Source: Xstory
... simples inventions, comme au théâtre. Peut-être y mettrai-je de mon moi véritable, aussi ? Si tu parviens à déceler quelle de toutes ces femmes me ressemble, alors je te donnerai l’accès à mon intimité physique. Je serai bonne joueuse et ne mentirai pas.
Tu sais que Diane n’est pas seulement « chasseresse » ? Depuis la nuit des temps existent des adeptes du culte de Diane, elles ont été connues sous le terme populaire de sorcières à travers l’Europe. Je ne suis pas une sorcière. Ou peut-être si. C’est d’abord une question d’imagination. Viens donc demain, viens essayer de voir si d’une sorcière, tu peux te faire une amie ?
Ainsi, tu pourrais me montrer si tu es digne de m’entendre gémir et jouir. Et si tu y parviens, je t’offrirai mon secret, qui scellera notre amitié.
Mais jamais, sache-le, il ne sera question d’amour. Je suis incapable d’aimer. Je suis une solitaire, une combattante, une guerrière de la vie. J’ai des amis. Hommes et femmes. Aucun d’eux ne me connait réellement.
La fin de la conversation se résuma aux considérations techniques : adresse, heure de rendez-vous.
Le lendemain, je me suis masturbé en début d’après-midi, par précaution, afin de ne pas risquer une éjac trop rapide, si d’aventure nous en arrivions jusque-là. Je me suis habillé en tenue décontractée, mais assez élégante. Avec pour tout raffinement un caleçon de soie noir. Je suis venu portant le bouquet de pivoines demandé, à l’adresse communiquée.
J’ai sonné. Elle m’ouvre. Elle ...
... très naturelle, pas maquillée. Elle porte un pantalon de jogging et un sweat-shirt à capuche, gris souris Des chaussettes blanches genre tennis. À vrai dire, difficile d’être moins sexy que Diane à ce moment-là, elle m’a pourtant promis l’inverse. Elle me dépose deux bises et dit : passons au salon.
C’est un appart de célibataire, on le devine petit, c’est coquettement meublé d’objets de récup et de meubles suédois standards.
— Je me doute que tu es décu, pas vrai ? Tu imaginais déjà les bottes, des bas, peut-être même que j’allais t’ouvrir avec une tunique légère, transparente, à la façon des hippies des années 60 ? Ou style Barbarella ? Un cliché ?
— Je suis sexy dans ma tête, Thomas… pas dans l’apparence.
— Je reviens d’un jogging. J’ai couru. J’ai transpiré. Je me sens bien. Je me sens moi-même. Je veux que tu viennes me découvrir telle que je suis, et pas telle que tu m’imaginerais, ton fantasme. Je veux que tu me déclames les mots que t’inspirent mes odeurs. Commence par mes pieds. Mais ne confonds pas : il ne s’agit pas d’être banalement « crade ». Je veux que tu me dises si la tête te tourne en t’énivrant de mes humeurs. J’étais tellement bien, durant cette séance de course. Je me suis sentie voler. J’ai sué.
— Viens me dire. Viens me respirer. Viens vénérer la Sorcière Joggueuse.
Déconcerté, je la vois s’allonger sur le canapé. On n’a même pas échangé trois mots, je n’ai pas eu le temps de savourer un verre de quelque chose, de l’eau, un coca zéro, un ...