1. La morale d'Anon 04


    Datte: 03/11/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Charly Chast, Source: Hds

    La morale d'Anon 04
    
    Dans les jours qui suivaient Dauj retrouvait le sourire. Ramat également mais malgré cela il ne se rapprochaient pas. Chacun gardait pour lui ce qu'il ressentait. Ramat était la seule à savoir tout ce qui se passait. Elle était la seule à remarquer dès le lendemain les changements chez Dauj.
    
    Elle passait rapidement à l'auberge et c'est en lui ouvrant grand les bras que le tenancier la recevait. Il était lui aussi sous le charme.
    
    – Si tu es libre Matar, je te prends pour femme. Je ne demanderai aucune dote à ta famille et tu n'auras pas besoin de travailler. Et surtout pas dans cet endroit mal fréquenté .
    
    – Tu es gentil mais je ne suis pas vraiment libre. Et en plus tu es amusant, la dote ce serait à toi de la verser à ma famille !
    
    – Et tu cherches quoi ?
    
    – Ne pause pas de questions s'il te plaît, je ne pourrais pas y répondre.
    
    Il n'insistait pas, il était un peu contrarié mais il n'insistait pas. Elle réservait la chambre pour le soir prévu, du vin et un repas, un bon repas et un très bon vin …
    
    Le jour venu, Ramat laissait la maison sans préparer le repas, Anon s'était invité chez un ami, un voisin. L'idée était de Ramat. C'est franchement agacé que Dauj constatait que rien n'était prêt, que le repas n'était pas servi, que Ramat avait disparue. Il était furieux, et c'est le ventre vide qu'il prenait la route. L'idée de retrouver Matar lui redonnait rapidement le sourire. La fois précédente, c'est lui qui avait tout payé, le vin et ...
    ... la chambre. Étrangement elle ne lui avait rien demandé pour elle, elle s'était offerte à lui.
    
    C'est vrai qu'il était bel homme, il paraissait plus jeune qu'il n'était, il se souvenait que quelquefois quand il était avec son fils décédé il arrivait qu'on le prenne pour son frère aîné. Ces idées lui redonnait le moral, et c'est avec une allure bien fier qu'il avançait sur le chemin, le corps bien droit.
    
    Il était parti plus tôt que d'habitude et quand il arrivait la nuit tombait juste. Le tavernier le recevait avec un large sourire. Il l'orientait vers la chambre ou l'attendait Matar.
    
    Elle était allongée sur le lit, elle ne portait sur elle que le minimum, une robe longue très fine, qui ne cachait rien, absolument rien. Dauj entrait il était surpris, agréablement surpris, il n'y croyait pas. Elle s'amusait de voir la tunique se relever toute seule, il bandait. Elle se levait alors et c'est avec des gestes et des mouvements lents qu'elle s'approchait de lui. Elle lui tendait pour commencer une coupe de vin, elle avait pris soin de choisir le meilleur. Il le dégustait lentement, elle n'attendait pas plus pour s'accroupir devant lui, lui caresser la queue et la prendre dans sa bouche.
    
    Avec une grande délicatesse, elle passait sa langue sur son gland. Elle humidifiait longuement sa bite et la caressait avec une totale douceur. Elle n'était pas ce qu'on peut appeler une fille légère, c'était la quatrième fois qu'elle tenait un homme dans ses bras. Le cœur du premier avait ...
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