Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... t’es grave à lutter !

Ça continue avec un chapeau de cow-boy, une minijupe. Une autre en Indienne, avec une plume sur la tête et un arc. Georges et Nina sont complètement dans le jeu. Elles vont à me coller le vrai matou de Georges dans les bras !

La séance se finissant, Hypoline confortablement installée finit par dire :

— Nous n’étions pas là pour ça. Enfile ça – elle me tend un sac – c’est la nouveauté. Tu étrennes.

J’en sors un truc informe en imitation corde de la grosseur d’un doigt, c’est doux au toucher, je secoue pour que ça prenne forme.

— C’est quoi ce truc ? C’est extensible, c’est un lance-pierre ?
— Enfile-le comme un maillot une-pièce, rigole Hypoline.

J’arrive à comprendre le truc. Faut s’asseoir pour viser la jambe bien où il faut. Mince, c’est comme la parure en chaîne. La corde élastique encadre le minou, emprisonne le buste sous les seins, les laissant libres, et se finit autour du cou. La matière est agréable sur la peau, l’élasticité pas contraignante, c’est vraiment un article idéal pour un bondage doux à faire fantasmer les messieurs.

En avant le clic-clac…

Les prises finies, Hypoline nous appelle :

— Les filles, Caro a une bonne idée, vous allez nous concocter un calendrier. Georges, c’est faisable pour la fin de l’année ?
— Les doigts dans le nez si on fait une séance demain.
— Je vais compléter les accessoires pour évoquer différents métiers, dit Nina.

Je suis z’été chef cuistot, toque plantée haut, fouet à la ...

... main ; chapeau melon bottes de cuir avec jarretellesso british ; béret et baguette, le cliché franchouillard ; la nana au transat ; le voyou à la casquette des années 20 et d’autres encore.

Nina et Georges sont au nirvana :

— Beau boulot, Caro ! me claquent-elles les fesses.

Yvonne,

Je n’oublie pas les gâteaux préférés d’Yvonne qui veut me voir en tête à tête.

— Ma belle Caroline, vous avez revu Valérie.

Je sais ce qu’elle attend de moi. Je lui raconte nos claques, nos orgasmes violents devant un vieux monsieur mateur. La voyant se délecter en plus du macaron, je raconte le double gode long comme ça en montrant entre deux doigts, j’étais à quatre-vingts centimètres au moins.

— Soyez plus modeste, ma fille, rit-elle. Les hommes… ?

Elle veut tout savoir. Nous avons une complicité spontanée qui encourage la confidence. Aussi, je me laisse aller.

— Yvonne, un seul m’a tapé dans l’œil. Ce sera lui ou rien. Je ne sais pas s’il restera, je n’aime pas être limée et pourtant c’est notre finalité d’être pénétrée.
— Il y a un bon pourcentage de femmes qui n’aiment pas, qui n’ont aucun plaisir ni orgasme ainsi. Elles font semblant sans se plaindre parce que c’est l’habitude, la norme. Celles qui, comme vous, se libèrent de cela passent encore pour des filles de mauvaise vie. Qu’en pense votre fiancé ?

Pourquoi me laissé-je aller à des confidences intimes ?

— Nous sommes à l’unisson. Le sexe n’est pas qu’une affaire de pénétration. Yvonne, vous avez ...