Pas de pénurie pour les masques - Histoires de Sexe

Pas de pénurie pour les masques

... préservatifs qui ont fait leur œuvre. Tous sont masqués. Je vois un homme, masqué aussi, traverser la salle, avec deux verres à la main. Il s’approche de moi et m’en tend un en disant :

— Tiens, tu dois avoir soif.

C’est Philippe. Tout est un peu confus dans ma tête. Je me retourne. Rien de particulier, des hommes et des femmes, qui discutent. Certaines femmes filent aux toilettes. Nous échangerons quelques mots avec nos voisins, tout le monde a gardé son masque.

Mathilde prend la parole :

— Merci à toutes et à tous, je vous invite à visiter le site d’A. pour voir le film de cette soirée et écouter ses remerciements. Elle est désolée, mais elle a tellement joui ce soir qu’elle est tombée de fatigue et qu’elle a préféré partir tout de suite. Elle m’a chargée de vous adresser ses premiers remerciements en son nom.

Nous repassons aux vestiaires et regagnons la voiture. Philippe prend le volant et me dit :

— Ça va ? Ça t’a plu ? Ça t’a excitée ?
— Oui, un peu, enfin, je ne sais pas trop, c’était tout de même bizarre. Très fort aussi.
— Oui, effectivement, mais je n’ai pas compris pourquoi tu n’es pas venue à côté de moi après l’entracte

Gloups. Qu’ai-je fait alors ?

— ...

... Écoute, dans le noir, j’ai pris la première chaise à côté des toilettes et j’ai regardé le spectacle.
— Si tu veux, à la maison, je peux vérifier si ça t’a plu ou non.

Il pose sa main sur ma cuisse, remonte :

— Ah, super, je n’avais pas vérifié, mais enfin, tu suis mes conseils, en ne mettant pas de culotte.
— Oui Philippe, tu vois, je fais ce que tu me demandes, de temps en temps. C’était bien, mais là, je suis épuisée, on verra demain matin. C’est samedi, on aura tout notre temps, et je saurai être à la hauteur. Tu verras, déjà, je te promets, pas de culotte du week-end !

Je ne sais pas vraiment ce que j’ai fait pendant cette soirée, mais j’ai vérifié, il y avait des capotes, donc pas de risque. Il faut juste que je me concentre sur le plaisir donné et reçu. Sans rien regretter. J’ai bien joui, très bien. La ou les levrettes étaient très bonnes. Demain, je le sucerai à fond et je laisserai mon esprit errer. Et j’avalerai. Si j’en ai envie. Il n’a pas joui ce soir, ses couilles seront bien pleines, je les viderai, comme A. et Justine ont bien vidé les couilles de tous les volontaires ce soir.

Je lui dois bien ça, non ? Encore qu’en amour, il n’y a pas de devoir, juste du plaisir.