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Le laboratoire cybernétique clandestin
Datte: 05/08/2018, Catégories: fh, prost, pénétratio, sf, policier, Auteur: Sextylo, Source: Revebebe
Le hurlement de la sirène accompagna le crissement des pneus tandis que la voiture de police dérapa d’un quart de tour pour se garer à quelques centimètres de celle de l’unité scientifique. Le matricule 67-439 en sortit tranquillement sous le regard méprisant de l’inspecteur. — C’est ça que tu appelles une arrivée discrète ? Le visage du policier se tourna vers l’inspecteur scientifique. Son œil robotique le toisa avant de se détourner vers l’entrée de l’immeuble. Il consulta les données de la mission récemment téléchargées dans son micro-ordinateur interne afin de connaître le code d’entrée. La mission consistait à arrêter John Wiliard, soupçonné de diriger un laboratoire cybernétique illégal. Les risques de rencontrer des cyberjunkies armés jusqu’aux dents et complètements déjantés étant très élevés, le matricule 67-439 dégaina son calibre tout en montant à pied les quatre étages. Il n’eut pas à vérifier l’état de son chargeur car une connexion reliait son arme bourrée d’électronique à un ordinateur greffé dans sa nuque. Le chargeur de son BF&G 3200 comportait douze balles de 9 mm. Arrivé devant la porte, sa vision digitale passa en mode infrarouge. La silhouette d’un homme probablement armé d’un fusil à pompe se dessina. 67 s’autorisa une dose d’adrénaline avant de flinguer le garde à travers la porte. D’un coup de pied, il fit voler la porte en éclats. L’intérieur de l’appartement était rempli d’ordinateurs. Dans une pièce, allongés par terre, les pupilles ...
... dilatées et la nuque branchée à un terminal, des junkies perdus dans leurs paradis virtuels restaient insensibles au carnage. Deux personnes s’étaient mises à courir dès l’entrée du flic et s’étaient retrouvées avec une balle dans la jambe. L’une d’elle s’était redressée en sortant un flingue. 67 eut le temps de comparer les traits de son visage avec ceux de John Wiliard, avant de lui mettre une balle entre les deux yeux. L’orientation de son arme lui était à tout moment retransmise, la trajectoire des cibles calculée automatiquement. Le policier bionique était une arme redoutable de rapidité et d’efficacité. Deux nouvelles victimes s’effondrèrent, leur arme à peine sortie. Au bout de l’appartement, un type connecté à un ordinateur par une broche occipitale s’acharnait à toute vitesse sur le clavier d’un deuxième ordi. — John Wiliard, vous êtes en état d’arrestation. Levez-vous, les mains sur la tête ! Le suspect eut un petit rire nerveux. Il se leva lentement sans arrêter de taper sur son clavier. Soudain il se retourna un revolver à la main. Le bras de Wiliard n’avait pas encore finit sa rotation que le policier ouvrit le feu. La balle traversa le poignet du criminel avant de se loger dans l’ordinateur sur lequel il était branché. La machine explosa dans une gerbe d’étincelles. John se crispa, les yeux révulsés. Il fut parcourut de spasmes avant de s’effondrer de tout son long. *** — Espèce d’abruti ! L’ordre était de le ramener vivant ! — Excusez-moi chef, ...