Télétravail - Histoires de Sexe

Télétravail

... j’ai besoin d’une radio, une ambulance vient me chercher avec un fauteuil roulant.
— Pour les soins, ça va. Mais le reste ?
— Je me débrouille. J’ai appelé un centre d’aide à domicile, je suis le vingt-huitième sur la liste d’attente. Ils sont débordés avec les petits vieux et les maux de l’hiver. Alors je me fais livrer des repas par le traiteur du coin. Le reste attendra…
— Hum-hum… Je ne veux pas m’imposer, mais je crois que ce ne serait pas mal si je prenais les choses en main. Qu’en dites-vous ?
— C’est à dire ?
— Eh bien… tout ce qui vous est nécessaire. Un peu de ménage, quelques courses et un peu de cuisine saine, la lessive… faire ce qu’il faut, quoi.
— Oh ! Mais je n’oserais jamais vous demander ça, surtout à vous, un as de l’informatique. Si vous connaissez quelqu’un qui soit disponible, que je paye pour ça, d’accord, mais pas vous.
— Attendez, vous êtes dans la panade et j’ai envie de vous aider, c’est tout. Quand vous m’avez donné ce poste, j’y étais aussi. Moi aussi j’avais rompu d’avec un connard pour qui j’avais tout quitté, comme une conne. Boulot, appartement, région, amis, j’ai tout perdu. Je me suis retrouvée dans une chambre de bonne et au pointage de Pôle Emploi. Je n’ai gardé que le chat. Vous m’avez fait confiance et vous m’avez sortie de la panade. J’ai un boulot qui me plaît, un patron sympa, un nouvel appartement… pas si bien qu’ici, mais correct. Et je ne ferais pas un tout petit effort pour le mec qui m’a sortie du trou ? Ce serait un peu ...

... ingrat de ma part, et ce n’est pas le genre de la maison.
— Je… je ne savais pas les dessous de l’histoire, ce n’était pas sur votre CV. Ce que j’ai pu faire pour vous, et j’en suis ravi, c’était en toute ignorance. Donc ça ne compte pas.

Le temps de cet échange, elle parlait en ayant toujours les yeux rivés sur l’écran et les doigts voltigeant sur le clavier. Au début, elle s’était détendue en allongeant les jambes sous la table et en croisant les pieds. Puis au moment où elle a compris que Jérôme était seul, peut-être l’instant précis où elle a pris sa décision, elle a ramené les pieds sous la chaise en les gardant croisés. De fait, ses genoux se sont écartés, sa jupe est remontée et est restée tendue. Si bien que son patron, à hauteur de canapé, a une vision directe sur la petite culotte blanche qui laisse plus que deviner une épaisse toison bien plus noire que ses cheveux auburn. Et Jérôme se met à bander. Avec un jean et un boxer, c’eut été plus discret, mais allez donc enfiler un jean avec une jambe dans le plâtre. Il porte juste le bermuda de son pyjama, sans rien dessous. Et là c’est « poutre apparente » ! Et plus il essaye de se contrôler, de se dire qu’elle ne peut pas ne pas le voir, qu’il doit penser à autre chose, plus ses yeux scrutent cette petite culotte et plus il bande ferme. Elle se redresse enfin, l’air satisfait du travail accompli.

— Voilà, ça fonctionne. J’ai pleinement la main sur votre machine à distance, donc vous pourrez faire tout ce que vous ...