Camille et les cours (très) particuliers de son fils (7) - Histoires de Sexe

Camille et les cours (très) particuliers de son fils (7)

... Baptiste a fait du très bon travail et vous avez, vous aussi, grandement participé à cette réussite.

Mme Prunel saisit alors la main de Camille entre les siennes :

– Est-ce que vous vous sentez prête pour passer à la récompense ?

– Oui, je crois… souffla Camille avec dans la voix l’anxiété contenue du martyre consentant au sacrifice pour une cause supérieure à sa personne.

– Pour être complètement transparente avec vous, voilà les deux options que j’ai proposé à votre fils : la première était de faire l’amour avec moi… la seconde était de pouvoir pratiquer un cunnilingus, sur vous.

Camille sentit un coup dans sa poitrine. Ses cuisses se serrèrent machinalement. Mme Prunel tenait toujours sa main avec douceur et fermeté. Elle poursuivit :

– Inutile de tergiverser : il a choisi la deuxième option.

Camille sentit soudain ses muscles se relâcher. Elle prit appui sur l’épaule de la professeure qui la saisit par la taille :

– Tout va bien ?

– Je ne sais pas, Julie. J’ai ressenti comme un instant de faiblesse.

Les deux femmes étaient maintenant l’une contre l’autre, leurs corps se frôlant. Camille sentait la chaleur de Julie. C’était une sensation réconfortante. Elle se reprit et tenta d’expliquer son état :

– Vous vous en doutez, j’avais imaginé plein de choses mais pas ça. Je suis prise au dépourvu et ça me semble si… je ne sais pas… si intime.

– Je comprends ce que vous voulez dire mais, au fond, ce n’est qu’une forme de caresse. Je me ...

... suis dit que la limite raisonnable, pour vous, c’était d’éviter tout forme de pénétration, s’agissant de votre fils. Et là, il n’y en a pas.

– Oui, mais… c’est quand même s’offrir… presque totalement.

– C’est la dernière récompense ; il fallait forcément aller plus loin. J’étais moi-même prête à faire ce qu’il fallait…

– Je le sais, Julie, mais… Pour tout vous dire, je pensais à une fellation. Je crois que je m’étais même faite à l’idée.

– Mais, une fellation, cela me semble plus engageant : il y a ce sexe qui entre dans votre bouche, c’est une pénétration. Sans compter, qu’il s’agit de lui donner un orgasme, et qu’il faut composer ensuite avec son sperme. Croyez-moi, un cunnilingus, c’est un niveau en dessous : ça reste en surface, il n’y a pas de finalité précise, cela peut durer moins longtemps.

– Tout ce que vous dite est vrai mais… C’est idiot. Je n’arrive même pas à imaginer la manière dont ça pourrait se dérouler. Cela me semble impossible.

– Ne vous en faites pas Camille. Je suis là. Je vais vous accompagner. Je m’occuperai de tout. Vous n’aurez qu’à vous laisser faire.

Le regard de Camille était plongé dans celui de Mme Prunel. Comme toujours, il lui inspirait confiance, il la subjuguait :

– Vous êtes sûre qu’il n’y a pas d’autre solution, Julie ?

– Nous fonctionnons de cette manière depuis le début, Camille, et nous étions d’accord. Nous ne pouvons pas faire marche arrière, maintenant. C’est la dernière marche et nous allons y arriver ...